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LES GISEMENTS METALLIFERES DE L'ALGERIE
125 francs (*); après cinq ans de chômage, les travaux sont repris en 1874 ; l'extraction croît, d'abord, jusqu'à dépasser 2.000 tonnes en 1876, puis diminue ensuite notablement et on n'obtient plus que 180 tonnes de minerais en 1881 ; on ne peut guère compter que sur une moyenne annuelle de 1.000 tonnes, pour cette période, et que sur une teneur de 10 p. 100; de 1882 à 1886, quelques travaux sont encore exécutés ; mais les ventes ne portent que sur de petites quantités de cuivre de cément (30 tonnes en tout); de 1889 à 1893, la mine est de nouveau active; concurremment avec les chalcopyrites, on produit de la blende, mais, en fin de compte, l'extraction ne fournit au total que 2.668 tonnes de minerai en cinq ans; enfin, les travaux sont repris en 1901 et conduits depuis avec activité ; on n'amène à l'état marchand que 915 tonnes de produits en 1902, tandis que le chiffre de 7.643 tonnes est atteint en 1907 et celui de 4.645 tonnes en 1908. Un peu à l'Est de l'Ain Barbar, dans la haute vallée de l'Oued Sahel, des travaux d'exploration sont effectués sur des filons identiques, comme composition, à ceux qui viennent d'être décrits, également Nord-Sud, et encaissés soit dans le gneiss, soit dans la microgranulite ; leur étude est encore trop incomplète pour qu'un jugement puisse être porté sur leur intérêt véritable. Dans cette même région, outre des gîtes de cuivre dont il sera question plus loin, on connaît de la stibine en grands cristaux dans les calcaires cristallins et les lentilles de dialogite et de pj'rolusite dans les micaschistes. Les gisements cYOum Theboul (51) ont été signalés dès le début de 1845 et visités en juin de cette même année
(*) Le cours du métal a, pendant cette période, oscillé entre 74 et 113 £ ; les valeurs de 77 francs et 125 francs ne correspondent donc qu'à des teneurs au plus égales à 10 p. 100.
LES GISEMENTS MÉTALLIFÈRES DE L'ALGÉRIE
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par H. Fournel ; leur exploration a été commencée en 1846 et leur exploitation peu de temps après. Leurs affleurements apparaissent sur le versant Sud du mamelon isolé dit « Kefoum Theboul », au milieu des marnes schisteuses de l'éocène supérieur; le versant Nord de la montagne est couvert par les grès qui forment la partie haute de ce même étage.
FIG.
4. — Plan des travaux de traçage du sixième niveau (Région Est).
Échelle:
4iro-
Un filon seul est connu, mais qui se divise constamment en veines auxquelles on a donné des noms divers ; le croquis ci-dessous d'un des niveaux d'exploitation représente quelques-unes de ces branches du gîte. La direction moyenne en est Est-Ouest; mais, en réalité, elle oscille entre les deux orientations N. 70° E.-S. 70° W. et N. 70° W.-S. 70° E. ; une veinule prend même localement la direction N. 60° W.-S. 60° E. Le pendage a lieu vers le Nord sous un angle variant de 55 à 90° avec le plan