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n'avait guère plus de 100 mètres carrés à la partie supérieure ; 35 mètres plus bas, elle atteint, semble-t-il, 4Î .0Ù0 mètres carrés pour se réduire à 400 à l'étage in— férieur. L'aval-pendage de ce dernier est reconnu par un puits de 20 mètres qui est resté dans un mélange de smithsonite et d'argile. Quelques affleurements peu étendus situés de même façon que ceux que je viens de décrire apparaissent sur le versant Est du Kef Semmah. Un amas important est exploité près de la pointe Sud-Est du djebel Tafat au lieu dit Ain Sedjera (63). Il prend vers le Nord ou le NordEst comme le plan de séparation entre le cénomanien inférieur et le cénomanien supérieur; il est bien connu sur 55 mètres de hauteur; sa section utile est difficile à déterminer aux niveaux les plus élevés, parce que le minerai s'y trouve emballé dans une grande quantité de terres argileuses et ferrugineuses, dont certaines sont légèrement zincifères ; au plus b clS j Sel surface horizontale dépasse 600 mètres carrés; la zone exploitable est naturellement limitée par le calcaire du côté de l'Ouest, mais, de toute autre part, elle est encore à cet étage environnée d'argiles rouges ou blanches, tenant un peu de zinc; les marnes du mur sont, vers le Nord, imprégnées de pyrite de fer(*) et de plus, à 15 mètres à l'Est du gisement, on avait trouvé une zone de 5 à 6 mètres d'épaisseur de ce dernier minerai renfermant un peu de blende et encaissée dans le cénomanien marno-calcaire. Un travers-bancs commencé 35 mètres plus bas que le dernier étage devait recouper l'aval-pendage du - gîte à 320 mètres du jour ; poussé jusqu'à 335 mètres, il ne l'a pas rencontré, mais inversement dans les marnes du mur il a traversé outre un peu de carbonate de zinc dispersé dans la roche stérile, 10 à 15 mètres de pyrite avec (*) Cette pyrite renferme des boules de smithsonite riche.
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blende peu abondante et dans les géodes de laquelle la smithsonite a cristallisé en petits scaléonèdres de 3 à 4 millimètres de longueur. Une cheminée prise à 37 mètres de l'avancement a trouvé, à 14 mètres au-dessus du niveau inférieur, une couche de minerai de 20 centimètres, intercalée dans les marno-calcaires du cénomanien inférieur, puis à nouveau, 6 mètres plus haut, de la pyrite dans laquelle on l'a arrêté après un parcours de 23 mètres. J'ai insisté sur ces derniers détails, parce qu'il est possible qu'on aperçoive en ce point l'un des modes primitifs de gisement des minerais dans cette région. Un gîte de constitution identique est en exploitation sur le versant Ouest du djebel Anini, près de la source dite Ain Hamra (64); il est dirigé presque du Nord au Sud et pend vers l'Ouest avec une inclinaison qui, d'abord inférieure à 45°, s'accroît lorsqu'on se déplace vers le Sud; la puissance de la masse minérale varie beaucoup d'un point à l'autre du gisement (de 30 centimètres à 10 mètres); l'amas est connu sur une longueur de 150 mètres et une hauteur d'environ 50 ; en réalité le minerai y constitue deux lentilles dont les plus grandes dimensions horizontales sont parallèles au méridien. La smithsonite y est emballée dans de l'argile et une couche de cette substance dont on ignore l'épaisseur exacte est développée au mur du gîte qui, inversement, est recouvert par une masse importante de minerai de fer. C'est sans doute aussi à ce même mode de gisement qu'il faut rapporter les gîtes des lieux dits Belguenfoud (65) et Kef el Afsa (66) (rive gauche du Bou Sellam), dans lesquels le minerai forme une plaque presque verticale ayant à une de ses épontes le cénomanien et le sénonien à l'autre. Il existe, un peu en toutes les parties du Guergour, des fentes des calcaires massifs du crétacé moyen remplies par du minerai ; le plus souvent ces fissures sont de faible