Annales des Mines (1910, série 10, volume 17) [Image 142]

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RAPPORTS SDR LE FREINAGE A MAIN DES TRAINS

serrage, par exemple, l'arrêt ne serait obtenu qu'après un parcours de près de 1.700 mètres en rampe de 15 millimètres et de 2.500 mètres en rampe de 33 millimètres. La diminution progressive proposée pour le coefficient <p 2 est donc bien loin d'être excessive. On peut d'ailleurs rendre plus saisissante encore la nécessité de cette décroissance en recherchant quelles devraient être les valeurs attribuées au coefficient 9., pour qu'une rame en dérive sur une déclivité i s'arrête après un parcours total / + /', de 1.000 mètres par exemple, en supposant que les freins ne soient serrés qu'au bout d'un temps t correspondant à un parcours /. Les formules établies dans le premier rapport permettent de résoudre aisément le problème. On a d'abord :

£ = « rb' = ? ( 4 -Tri)Le parcours / au bout du temps

t

?2

= <p[l

t

est de 40 secondes, on

— 0,00784 (t — 3)].

Dans le cas où l'on suppose que condes, on a : <f 2 —

9

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on puisse prendre pour 9 la valeur 0,140 et que, au contraire, on adopte 0,104 lorsque la vitesse est plus importante. Pour préciser, prenons, comme on l'a fait précédemment, 9 = 0, 140 pour les pentes de 3 à 10 millimètres, et © = 0,10't pour les pentes de 10 à 33 millimètres. Les valeurs de 9, pour les diverses pentes i, suivant que l'on suppose que le serrage est fait 40 ou 60 secondes après la rupture de l'attelage, sont les suivantes : VALEURS

cas où

3 millimètres .

t~

DE

40 secondes cas où

0,140 0.138 0J328 0.0083 0.0942 0,0901 0,0sfi06 0.08198 0,07954

t ~ G0 secondes 0.140 0,132 0,129 0,0911 0^082 0,073 0,064 0.0494 0,0490

est [formule (5)J :

En faisant / \ l' = 1.000 mètres, on a :

Si l'on suppose que le temps a la formule :

RAPPORTS SUR LE FREINAGE A MAIN DES TRAINS

t

est égal à 60 se-

[l— 0,0176 (t — 3 )1.

La relation qui unit 9., à i est linéaire. Admettons que, lorsque la vitesse acquise est faible,

Nous les avons reportées sur le graphique représentant les échelles de décroissance proposées pour çj et ç 2 (Pl. V). Elles représentent deux droites, à savoir : OXYZ pour t = 40 secondes, et OX'Y'Z' lorsque ^ = 60 secondes. On voit que les valeurs proposées pour 9., sont, pour les déclivités inférieures à 10 millimètres, notablement plus faibles que celles qui correspondraient à un parcours de 1.000 mètres lorsque le retard dans le serrage est de «ne minute; ce sont, pour les déclivités supérieures à 10 millimètres, sensiblement celles qui correspondent à ce parcours lorsque le retard dans le serrage est de 40 secondes. Une remarque, toutefois, s'impose et paraît bien mise en évidence par le tableau de la page 230 du premier rapport. Le danger de la dérive ne se trouve pas seulement,