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LES GISEMENTS AURIFÈRES
sance va de 0 m ,20 à 0m ,60; ces gîtes ont été fouillés jusqu'à une vingtaine de mètres de profondeur par tranchées malgaches . Enfin, le filon qui forme la crête de la colline Ampomony est visible à l'est et à l'ouest jusqu'à. Andimakaomby; c'est, à proprement parler, moins un filon qu'un faisceau très serré de filonnets quartzeux et . d'amas barytifères ; il a été recoupé par deux tranchéesdistantes de 150 mètres. La régionAndimakaomby-Beresika forme un champ de fracturesN.-E. de 1.200 mètres de large sur 2 kilomètresde long. Il serait fastidieux de décrire tous les filons-, qu'on y rencontre et qui n'ont, d'ailleurs, rien qui diffère essentiellement de ceux d'Andavâkona-Ampomony dont ils prolongent en quelque sorte, l'épanouissement. Le filon principal d'Andimakaomby est interstratifié dans des schistes micacés, passant aux micaschistes, très latéritisés à la surface et plongeant de 60 à 80° vers le N.-O.-. sa puissance, assez régulière, est de 0°',50 à 0 m , 60, et il a été fouillé jusqu'à une vingtaine demètres de profondeur sur plus de 400 mètres ; un travers-banc qui recoupera le filon à 100 mètres au-dessous de l'affleurement vient d'être amorcé. C'est Andimakaomby qui, avec Ranomafana, fournit la plus grosse production d'or (jusqu'à. 60 kilogrammes par mois); ce poste a été ouverten 1908. Le poste voisin de Beresika est de création encore plus récente (1909); sur les terrains qui en dépendent, o» observe une série intéressante de veinules de quartz aurifère de 0 m ,05 à 0 m ,15 d'épaisseur, formant stockwerkUn peu à l'ouest, à 500 mètres environ d'Andimakaomby et de Beresika, existe un petit pointement cristallophyllien, à faciès gneissique, recoupé par plusieurs filons de quartz avec galène. La cristallinité des terrains encaissants augmente aa fur et à mesure qu'on se rapproche du col d'AmbararataAntangena ; c'est ainsi que le gîte d'Andrafialava est en-
DU NORD DE MADAGASCAR
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caissé dans des roches gneissiques; les filons de quartz et de barytine qui le composent s'étendent vers le N.-E. à partir du village ; des recherches par tranchées superficielles ont permis de découvrir quelques filonnets de quartz aurifère, peu importants si on les compare aux filons des autres régions ; le poste d'Andrafialava est un des moins actifs. La bande pratiquement aurifère se termine au col d'Ambararata, qui, comme nous l'avons vu, forme ligne de partage des eaux entre le canal de Mozambique et l'océan Indien. Avant d'y arriver, on observe un grès grossier, ou, plutôt un poudingue qui pourrait bien marquer le littoral de la mer triasique, qui serait venue de l'ouest et n'aurait pas envahi le bassin de la Loky. L'attribution de ce bassin au Trias reste, en effet, dubitative ; on n'y a pas trouvé les fossiles dont il existe deux stations à l'ouest : Beresika (Ammonites) et Bobasatrana (Poissons). Un prospecteur qui, jusqu'alors, s'était principalement occupé d'alluvions dans larégion de Mananjary,M. Jamet, possède deux permis de recherche sur les terrains du col d'Ambararata. Les fouilles commencées en août 1909 sur le versant occidental auraient donné de bons résultats au début. La zone située à l'est du col d'Ambararata comprend, notamment, la vallée de la Loky. Elle a été prospectée, dans le courant de 1909, par MM. Cosse, ingénieur des Arts et Manufactures, et Gilliot, ingénieur civil, agissant pour le compte d'un groupe d'industriels du nord de la France. M. Gosse s'était installé à Antanatanana ; il avait à sa disposition une batterie de prospection du type Fraser and Chalmer's et un laboratoire d'analyses. M. Gilliot opérait dans les environs d'Ambohimiravavy.