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CATASTROPHE SURVENDE A LA MINE DE CHERRY
CATASTROPHE SDRVENUE A LA MINE DE CHERRY 1
Conclusion. — M. Rice a spécialement signalé les points suivants comme enseignement à retenir de cet accident. La cause initiale de l'accident est de nature à étonner ; il a fallu une accumulation de circonstances malheureuses pour qu'un simple incident se transformât en catastrophe.: Le foin comprimé en balles ne s'enflamme pas facilement, et il est probable que c'est l'huile renversée qui a permis l'extension du feu. De plus, c'était le premier convoi avec chargement surélevé qu'on amenait près de la torche nord, dont on n'avait pas remarqué la position trop basse. Enfin, aucun des hommes présents ne s'aperçut immédiatement du feu, sans quoi celui-ci aurait pu être éteint en quelques minutes. On a dit ci-dessus que les portes avaient été ouvertes et qu'un court-circuit d'aérage s'était produit, aggravant l'incendie. Il aurait mieux valu tenir toutes les portes fermées et probablement aussi renverser l'aérage tout au début, ce qui aurait dégagé la recette principale, et aurait permis à tous les hommes de remonter. A titre d'intérêt général, M. Rico mentionne ces autres points, à savoir: 1° Le danger d'avoir des puits et des galeries principales revêtus de matériaux combustibles ; 2° L'importance d'avoir des dispositions permettant de combattre un feu, aussi bien au bas des puits que dans les galeries principales ; 3° L'utilité éventuelle d'un moyen de sortie,, formé par un compartiment du puits, isolé des autres par une cloison incombustible et aéré par un courant d'air spécial envoyé du haut ; 4° La nécessité d'avoir des moyens de secours autre qu'un puits avec train d'échelles pour une mine occupant 500 ou 600 ouvriers. M. Rice estime, d'autre part, que l'idéal serait d'avoir un puits spécial de sauvetage en parois incombustibles,
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avec ventilation directe et soufflante et machine d'extraction spéciale. En outre, à son avis, il y aurait lieu d'installer au fond des chambres à parois solides et incombustibles avec des vivres et de l'eau. Un forage pourrait permettre d'y établir une communication téléphonique avec la surface. Sans avoir une installation aussi parfaite, devant l'exemple de ces rescapés, qui ont vécu grâce à leur idée de construire des barrages, on peut estimer qu'il serait utile de prévoir des chambres, dans des galeries transversales, avec des portes doubles ou triples ; ces chambres seraient les premiers points où se porteraient les efforts des sauveteurs ; à Cherry, leur existence aurait probablement permis de faire sortir les survivants un jour plus tôt. M. Rice estime enfin que les appareils de sauvetage ont été fort utiles et que les premières descentes, qui ont été faites grâce aux appareils, ont fourni des indications extrêmement précieuses sur l'état du fond et décidé des tentatives qui ont abouti au sauvetage de vingt hommes. De plus, sans les appareils, peut-être n'aurait-on pas pu sauver ces 20 hommes restés derrière leurs barrages et qu'on a dû transporter à bras dans une atmosphère irrespirable. En outre, les appareils ont permis de faire des inhalations d'oxygène aussi bien aux rescapés qu'aux sauveteurs. (Extrait d'un rapport de M. George Rice, ingénieur de TU. S. Geological Survey, par M. Langrogne, élève-ingénieur des mines.)
Dans la discussion qui suivit la lecture du rapport, un certain nombre d'observations furent présentées, dont on résume ci-après les plus intéressantes. Un exploitant montra combien il était difficile, étant donné les conditions actuelles du marché, de consacrer