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CATASTROPHE SDRVENUE A LA MINE DE CHERRY
aux mesures de sécurité toutes les sommes nécessaires. D'autre part, la discipline qui existe dans les mines européennes n'existe nullement en Amérique, où la plupart des ouvriers ne sont que des mineurs d'occasion. Le directeur de la station de secours déclara que ses services ne pouvaient être vraiment utiles qu'aux conditions suivantes : 1° Que son domaine d'action soit suffisamment restreint pour qu'il puisse se porter très rapidement sur le lieu dusinistre, qu'il puisse intervenir même pour des accidents relativement peu graves, et y consacrer tout le temps nécessaire ; 2° Que les mines intéressées envoient à la station des équipes qui y apprennent le maniement des appareils, de façon à trouver dès son arrivée des gens capables dé l'aider effectivement. Enfin un membre, en prévision du danger qui résulte de l'existence des écuries au fonds, proposa toute une série de mesures qui éviteraient le renouvellement de catastrophes analogues à celle de Cherry : écuries et' magasin à foin en maçonnerie, isolés ; galeries à revêtement de ciment, recettes construites en matériaux incombustibles, et enfin intallations au fond pour combattre facilement un incendie naissant.
COUP DE POUSSIÈRES SURVENU A LA MINE DE DARRAN
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NOTE SUR
M COUP DE POUSSIÈRES SliMEM A LA MINE DE DARRAN DISTRICT DE CARDIFF (Angleterre)
Le 29 octobre 1909, à quatre heures et demie du matin, survenait à la houillère Darran, district de Cardiff, une explosion qui paraît devoir être attribuée aux poussières etqui coûta la vie à 27 personnes, dont 5 trouvèrent la mort au cours même des opérations de sauvetage. Situation et consistance de la mine. — La mine Darran est située à Deri, dans la vallée de Bargœd-Rhymney, et appartient à la Rhymney Iron Company. Cette compagnie emploie, dans ses mines, 3.000 ouvriers, dont 272 à la mine Darran, qui produit environ 400 tonnes par jour. On exploite dans cette mine la couche Brithdir ou Rhondda n° 2, au moyen de deux puits, distants de 15 mètres et profonds de 100 mètres. Le premier, qui sert pour l'extraction et l'entrée d'air, m m a la forme d'une ellipse dont les axes ont 5 ,30 et 3 ,20 de longueur ; deux cages guidées y circulent ; le second servant pour la sortie d'air et l'exhaure, est circulaire avec un diamètre de 3 m ,20. Ce puits est muni d'un train d'échelles. Les terrains traversés sont aquifères. Ces deux puits communiquent souterrainement avec deux autres puits de la même compagnie, Grosfaen à 800 mètres au Sud et Gilfach à 3.600 mètres également Tome XVII, 1910.
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