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ESSAIS DE MARTEAUX PERFORATEURS PNEUMATIQUES
de cône en tissu maintenu par une armature métallique flexible, la petite base s' adaptant à l'extrémité du marteau, la grande base prenant appui sur la roche; mais ces appareils sont fragiles et la poussière fuit entre le tronc de cône et le marteau et surtout entre le tronc de cône et la roche qui présente toujours une surface d'appui irrégulière. Les appareils genre Bonnevay ont le défaut capital de nécessiter le creusement d'un avant-trou d'un diamètre supérieur à celui du trou de mine, pour permettre de fixer l'appareil dans la roche (45 millimètres de diamètre et 100 à 150 millimètres de profondeur); outre que le rendement de l'ouvrier diminue beaucoup, l'ouvrier n'est nullement protégé contre le dégagement des poussières pendant le creusement de l'avant-trou; enfin le dégagement des esquilles de roche ne se fait pas toujours très bien. Les ouvriers se sont d'ailleurs montrés réfractaires à l'emploi de ces appareils. On jugea inutile d'essayer l'emploi des masques individuels, que les ouvriers auraient sans doute acceptés plus difficilement encore. Le marteau Bornet donne une solution de la question ; mais l'injection d'eau n'est obtenue qu'au prix de complications dans l'appareil qui nuisent à la simplicité et à la maniabilité; en outre, l'eau salit les chantiers et mouille les ouvriers. Le seul procédé qui ait donné des résultats relativement satisfaisants est la substitution au fleuret habituel d'un fleuret plein avec nervure hélicoïdale sur toute la longueur de la tige ; la rotation du fleuret amène l'expulsion de la poussière comme pour les tarières. La difficulté est que le diamètre du trou se trouve augmenté J les taillants des fleurets àinjection d'air ont de 26 à 32 millimètres de diamètre, ce qui donne des trous de 30 à 36 millimètres. Comme on ne peut guère compter que sur la résistance de l'âme du fleuret, on est conduit à prendre
13 pour celle-ci la même section que pour les fleurets ordinaires : 20 millimètres de diamètre ; l'hélice a 5 millimètres de largeur, d'où un diamètre total de 30 millimètres et un taillant de 32 millimètres au moins, qui donne des trous de 36 à 37 millimètres. Or, l'expérience montre que dans ces diamètres une augmentation de 5 à 6 millimètres dans le diamètre du trou correspond à une augmentation du simple au double dans la durée du forage; en outre, la densité de chargement de l'explosif est diminuée. On a essayé des fleurets hélicoïdaux ayant une âme de 16 millimètres de diamètre, soit 26 millimètres de diamètre total; les ruptures deviennent beaucoup plus fréquentes, près du taillant notamment, où le métal est toujours un peu brûlé par le forgeage. Les fleurets hélicoïdaux s'usent un peu plus vite que les fleurets creux, ce qui peut être attribué à ce que le taillant non refroidi par l'injection d'air se détrempe plus rapidement. Le rendement est moindre qu'avec les urets creux à injection d'air, sans doute parce qu'il te toujours un matelas de poussière au fond du trou, le dégagement des poussières étant moins parfait que par l'injection d'air. La rotation de l'outil est d'ailleurs forcément automatique, puisqu'elle a lieu toujours dans le même sens. Naus donnerons ci-dessous quelques chiffres relatifs aux vitesses d'avancement obtenues dans les chantiers d'abatage de la pyrite avec les divers types de fleurets. DANS LES MINES DE PYRITE DE FER DE SAIN-BEL
Rotation à la main.
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( [ i, - . .. . ! notation automatique. ' ^ | [
Fleurets creux, taillant en étoile, 4 centimètres par minute. Fleurets creux, taillant en Z, 4 à 5 centimètres par minute. Fleurets creux, taillant en étoile ou en Z, 5 à 7 centimètres par minute, „. , . , .„ , Fleurets hélicoïdaux, pleins, taillant en Z, 3 à 4 centimètres par minute.