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EXPÉRIENCES SUR LES POUSSIÈRES DE HOUILLE
ET SUR LES MOYENS DE COMBATTRE LEURS DANGERS
EXPÉRIENCES SUR LES
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POUSSIÈRES DE HOUILLE ET SDR LES MOYENS DE COMBATTRE LEDRS DANGERS Par M. J. TA.FFANEL, Ingénieur au Corps des mines, Directeur de la Station d'essais de Liévin.
INTRODUCTION.
Nous avons rendu compte des essais exécutés à Liévin sur les inflammations de poussières, dans quatre rapports publiés en leur temps par le Comité central des Houillères de France. La Commission permanente des recherches scientifiques sur le grisou et les explosifs employés dans les mines a bien voulu en proposer l'insertion dans les Annales des Mines et on les trouvera ci-dessous reproduits tels qu'ils ont été déjà publiés. Les nombreux essais qui y sont consignés dans leur ordre et a. leur date d'exécution, peuvent se classer en trois cycles d'expériences se différenciant par leur objet. Le but du premier cycle, auquel se rattachent les deux premières séries d'essais, est de rechercher quelles conditions doit, Templir un nuage poussiéreux pour qu'une inflammation puisse s'y propager. On verra, dans le premier rapport, quelle est, à ce point de vue, l'influence de la quantité de poussières et de la teneur en matières volatiles ; le second rapport renseignera sur l'influence de la proportion de particules incombustibles mêlées aux
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poussières charbonneuses et donnera des indications sur le rôle de la cause d'inflammation. Ces premiers résultats constituent le fondement rationnel des recherches sur le danger des poussières et les moyens d'y remédier. Le but du deuxième cycle, auquel appartient la troisième série d'essais, est de rechercher quelles conditions doit remplir un gisement de poussières pour qu'une explosion généralisée puisse y prendre naissance par l'effet d'une des causes initiales les plus courantes. Ces essais conduisent à des résultats doublement intéressants au point de vue pratique; car ils permettent d'apprécier le danger relatif des gisements poussiéreux et fournissent les moyens de transformer les gisements dangereux de manière à les rendre incapables de donner naissance à un coup de poussières généralisé. Dans les premières parties de ce troisième rapport se trouvent la description des dispositions expérimentales, qui se rapprochent le plus possible des conditions de la pratique, et le compte rendu détaillé des essais ; les conclusions résument et discutent les résultats obtenus ; elles posent les limites à partir desquelles la production d'un coup de poussières par un coup de mine débourrant ou par une petite explosion de grisou devient à peu près impossible, quand les poussières sont ou assez peu abondantes, ou assez grossières, ou assez pauvres en matières volatiles, ou assez mêlées de matières incombustibles, ou assez humidifiées; ces mêmes conclusions fixent les règles d'application de plusieurs des méthodes les plus recommandables pour lutter contre le danger des poussières ; ce sont des méthodes préventives, qui consistent à rendre les dépôts poussiéreux des galeries inaptes à donner naissance à un coup de poussières sous l'influence d'une des causes d'inflammation les plus courantes, non seulement en réduisant autant que possible l'importance de ces dépôts, ce qui n'est pas toujours suffisant, mais aussi en y ajoutant assez d'eau ou assezde