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EXPÉRIENCES SUR LES POUSSIÈRES DE HOUILLE
sité des. chasses de détente avaient été relativement faibles. Pour l'essai 372, où le coup de poussières s'est amorcé assez franchement, la combustion a été plus complète. La proportion d'oxyde de carbone formé est comparable à celle que l'on a obtenue dans les autres coups de poussières avec des charbons plusriches-en matières volatiles. Il est remarquable que le rapport de l'hydrogène brûlé au carbone brûlé se maintienne encore à peu près au même taux que pour le charbon à 30 p. 100 de matières volatiles. Ce rapport est, dans le cas présent, trois fois et demie plus élevé que le rapport des poids d'hydrogène et de carbone entrant dans la composition du charbon essayé. En observant les résidus, on a presque toujours constaté, sur la zone parcourue par la flamme, du coke extrêmement fin et jamais aggloméré en gros morceaux ;, le plus souvent, c'était une mince lame cokéfiée au-dessusdes poussières, comme si le rayonnement de la flamme et la chaleur des gaz de la combustion avaient légèrement aggloméré la surface du lit résiduel de poussières. Pour l'essai 372, les mouvements d'air furent plus violents, et on n'a retrouvé ni coke, ni lame cokéfiée. 5° Poussières fines et pures à 15 p. 100 de matières volatiles. — Le quatrième terme de l'échelle adoptée pour les teneurs en matières volatiles correspond au charbon à 15 p. 100. On a employé du charbon venant des mines de Béthune, ayant la composition suivante : 1° Analyse immédiate : Matières volatiles (humidité comprise). Cendres Humidité Matières volatiles (cendres déduites) . . .
13;85 6,72 0,55 14,84
ET SUR LES MOYENS DE COMBATTRE LEURS DANGERS
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2° Analyse élémentaire : Carbone Hydrogène Cendres Oxygène et azote
84,09 3^2 6,50 5,59
Ce charbon a été broyé comme celui de Liévin, et a passé une heure au pulvérisateur Alsing ; après quoi, le refus au tamis n° 200 n'était plus que 2,5 p. 100. Les expériences ont été exécutées dans la galerie de 65 mètres, dans les mêmes conditions que pour les poussières à 30 et 24 p. 100 de matières volatiles, en se servant, pour l'inflammation, de 160 ou 240 grammes de dynamite-gomme, et, pour quatre essais, en ajoutant à la détonation de 160 grammes de dynamite l'effet de l'explosion de 8 mètres cubes de mélange grisouteux à 10 p. 100 de formène.