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EXPÉRIENCES SUR LES POUSSIÈRES DE HOUILLE
NUMÉROD
POIDS
w DATE
«g
CHARGE
de
de
poussières par
M H
HAUT
363 369
22 mars 1910.. . 24 mars 1910...
barome 761 767
78 VT93
7 7
dynamite
mètre cube de galerie
grammes grammes 160 225 L40 225
LONGUEUR
de flamme
ET SUR LES MOYENS DE COMBATTRE LEURS DANGERS
mètres 11 20
1.800 grammes parmètrecube d'air, qui, avec la charge de 240 grammes de dynamite, nous a donné une propagation franche. C'est le seul essai que nous ayons jamais fait avec une aussi grande proportion de poussières, et l'intérêt en est beaucoup plus théorique que pratique, car des galeries aussi poussiéreuses ne peuvent être qu'extrêmement rares; l'épaisseur du lit atteignait sur le radier environ 1 centimètre. Si l'on met à part ce cas tout à fait exceptionnel, on peut considérer que, dans les conditions de nos essais, le charbon expérimenté, à 18 p. 100 de matières volatiles, est incapable de donner naissance à un coup de poussières. Nous avons fait deux prises des gaz de la combustion à l'occasion des essais 371 et 372, pour lesquels l'extrémité de la flamme a franchement dépassé le lieu de prise, situé comme toujours à 28 mètres de l'origine.
TEMPS EMPLOYÉ
par la flamme pour parcourir
a partir les 30 les 50 de l'origine premiers premiers mètres mètres
les 100" premiers mètres
secondes secondes seconde
Hrique 362 370
21 mars 1910... 24 mars 1910...
761 767
85 89
358 359 364
18 mars 1910. . . 18 mars 1910. . . 21 mars 1910...
751 75'. 762
360 361 368
19 mars 1910... 19 mars 1910. . . 23 mars 1910...
305 366 307 371
22 22 23 24
mars mars mars mars
1910. . . 1910. . . 1910... 1910...
ATUHE
8
160 240
337 337
11 23
79 72 73
8 7 7
160 160 240
450 450 450
17 14 20
758 759 768
81 89 79
7 0 8
100 160 240
675 675 675
20 23 30-45
2,14
765 765 768 766
99 78 86 92
6 8 7 8
1C0 160 240 240
900 environ 900 900 900
17 65 50-65 50-65
1,91 1,76
»
- 1
»
»| »
- |
»
133
2,37 3,06 2,79 POIDS ÎIl'MÉRO
RAPPORTS EN COMPOSITION
DES GAZ PRÉLEVÉS
POIDS
ANALYSE • BRUTE
de 372
25 marsglOlO...
764
90
9
240
1.800
propagation
1,20
1,53
2,03
poussières
après correction du vide résiduel
avant toute correction
de par mètre
En portant le dosage à 900 grammes par mètre cube, on a eu des flammes progressant lentement encore jusqu'au voisinage de l'extrémité du gisement poussiéreux. Cette extrémité fut atteinte pour l'essai 366 qui avait été préparé dans des conditions un peu .irrégulières : pour économiser les poussières dont les essais à fort dosage font une grande consommation, on avait renouvelé le gisement sur les 30 premiers mètres seulement, enlaissanl un tas de poussières accumulées aune trentaine de mètres du canon. Le gisement se trouvait ainsi, vers un point, considérablement renforcé. Il en est résulté une flamme beaucoup plus longue que lors de l'essai précédent. Ceci nous a conduit à essayer le dosage extrêmement fort de
cube l'essai O
CO
C02
0
CO
pourcentage en volume
pourcentage en volume
pourcentage en volume
pourcentage en volume
pourcentage en volume
pourccnlage en volume
de galerie
grammes
du de carbone l'ir.ilrogène ayant brûlé formé CO au carbone au carbone brûlé brûlé
0/0
rapport p
371
9J0
11,0
5,2
0,0
10,6
4,6
0,0
0,0
0,175
372
1.800
10,6
1,9
4,1
10,2
1,4
3,9
27,9
0,167
Pour le premier de ces essais, on constate un résidu appréciable d'oxygène et une absence totale d'oxyde de carbone. Il y eut donc combustion incomplète, quoique la flamme soit allée au moins à 15 mètres plus loin. C'est que le soulèvement des poussières était insuffisant ; et en effet, la vitesse de propagation de la flamme et par suite l'inten-