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EXPÉRIENCES
SUR
LES
POUSSIÈRES
DE
HOUILLE
propagation d'une explosion qui s'est développée sur 45 mètres seulement de gisement favorable, mais n'arrête pas une explosion qui s'est développée sur 70 'à 75 mètres. 55
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FIG. 19.
du même gisement. La comparaison des essais 229, 230, 240, 234 et 236 indique, d'autre part, que la recrudescence de l'explosion, au delà de la zone défavorable, est plu» importante, quand la zone réceptrice est formée de pous-
ET
SUR
LES
MOYENS
DE
COMBATTRE
LEURS
DANGERS
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sières plus grossières et plus abondantes ; celles-ci sont, ■en effet, moins vite soufflées par les chasses d'air qui précèdent la flamme et restent présentes en plus grande quantité quand la flamme arrive. Les trois essais 231 , 232 et 235 témoignent de l'effet favorable de l'humidité du sol et des parois ; l'arrosage a •été effectué par aspersion au balai, à la dose de 1 litre au mètre courant, une heure à trois heures avant le tir, ■en galerie non parcourue par un courant d'air. La flamme n'a pas dépassé la zone dépoussiérée et humidifiée. L'essai 256, avec zone de poussières de cinq minutes, montre que l'absence de poussières fines sur un tronçon de 100 mètres ne saurait arrêter une explosion bien amorcée; les essais 257, 258 et 259, mentionnés au paragraphe précédent, en ont donné confirmation.
Zones poussiéreuses arrosées [fig. 20 et 21). — Les essais 219 et 250 donnent tout de suite une idée de la proportion d'eau nécessaire; à la suite d'une zone de 75 mètres favorable à la propagation, se trouve une zone poussiéreuse et arrosée de 50 mètresde longueur ; les poussières sont déposées sur le sol à la dose de 450 grammes par mètre cube; l'eau est répandue par moitié sur les parois, par moitié sur les poussières du sol, une heure ou deux avant le tir, en atmosphère calme ; 2 litres au mètre -courant sont sans effet bien sensible ; 6 litres ont une influence modératrice très prononcée. En portant à 100 mètres la longueur de la zone arrosée, suivie cette fois d'une zone réceptrice, on ne rend pas plus efficace la dose de 2 litres au mètre courant, soit que l'on projette l'eau sur le sol et les parois (252), soit que toute l'eau soit versée sur le sol au contact immédiat des poussières (253) ; toutefois, dans ce dernier cas, l'explosion est légèrement atténuée. L'essai 255, où l'eau