Annales des Mines (1911, série 10, volume 19) [Image 18]

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EXPÉRIENCES

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NOTE

SUR

LA.

LUTTE

CONTRE

Quant aux installations sanitaires de la surface, bains douches et water-closets, les premières se sont répandues rapidement dans le bassin de Liège ; mais il faut reconnaître que leur efficacité dans la lutte contre l'ankylostomiase est de second ordre. Leur utilité est du domainede l'hygiène générale de l'ouvrier houilleur. — Les waterclosets font leur apparition dans quelques mines : on eu sait l'utilité pour permettre aux ouvriers de se délester avant depénétrer dans la fosse, et cette utilité est particulièrement certaine pour les ouvriers ankylostorniasés> dont les selles peuvent constamment réinfecter les galeries en y disséminant les œufs qui y éclosent, s'y transformeront en larves et pénétreront alors dans l' organismehumain. Résumé. — Il résulte de l'exposé qui précède que P dans le bassin de Liège, où la gravité du danger de l'ankylostomiase était évidente et incontestable, le Gouvernement a pu laisser agir l'initiative privée, guidée par un Comité officiel et fortement subventionnée par le Conseil provincial. Les exploitants ont volontairement acceptéces deux règles générales : 1° N'admettre au fond que des ouvriers exempts d'ankylostomiase ; 2° Ne conserver au fond aucun ouvrier reconnu ankylostomiasé. Et l'application de ces deux règles a réduit en six ansla proportion des ouvriers porteurs de vers de 25 à 5p. 100. Dans le Hainaut, c'est-à-dire à Charleroi et à Mons, on n'a rien fait, et l'on ne se décidera sans doute à agir que si la maladie prend un caractère de gravité qu'elle ne parait pas avoir actuellement.

SUR

LES

DÉPÔTS

DE

POUSSIÈRES

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L'ANKYLOSTOMIASE

EXPÉRIENCES SUR LES

DÉPÔTS

DE

POUSSIÈRES

DANS LES

TRAVAUX DE LA SOCIÉTÉ HOUILLÈRE DE LIÉVIN Par M.

LÉON

MORIN, Ingénieur en Chef des Mines de Liévin.

Les expériences de la Station d'Essais de Liévin ont montré la très grande sécurité qu'une mine présenterait contre l'inflammation des poussières et contre la propagation des explosions, si le degré de schistification des poussières était suffisamment élevé. Il nous a paru intéressant d'étudier les travaux de Liévin à ce point de vue. Des expériences furent entreprises dans ce but, dans tous les sièges de la Société, dès août 1909. Elles furent complétées par des études sur l'humidification des galeries (*). D'après les résultats delà Station d'Essais de Liévin(**), un coup de poussières ne peut que très difficilement prendre naissance, dans les cinq cas suivants : « 1° S'il n'y a, en poussières libres, qu'un poids franchement inférieur à 112 grammes par mètre cube d'air; « 2° Si le charbon répandu est à l'état de grains ayant une dimension de 1 à 2 millimètres, avec une très faible proportion de poussières traversant le tamis n° 200 (***) ; (*) Les résultats furent centralisés par les soins de M. TREILLOU , ingénieur. (*-*) Troisième série d'essais sur les inflammations de poussières, pur M. TAFFANEL , directeur de la Station d'essais. (***) Tamis à 4 .900 mailles par centimètre carré.