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EXPÉRIENCES SUR LES DÉPÔTS DE POUSSIÈRES
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EXPÉRIENCES SUR LES DÉPÔTS DE POUSSIERES
Les poussières provenant des puits se déposent dans les galeries d'entrée d'air jusqu'à des distances assez considérables, par suite de la vitesse relativement élevée •du courant d'air. Dans les galeries de transport, le courant d'air se ■charge des poussières soulevées sur le sol par la circulation. Si la vitesse du courant est très grande, il se charge ■en outre des poussières qu'il soulève à la surface des berlines pendant le trajet. L'arrosage superficiel des berlines, dans les galeries d'aérage où la vitesse est très •élevée, présente donc une certaine utilité. Il est facile de le réaliser par des dispositifs divers. Avec un volume de 15 à 20 litres d'eau par berline de 500 kilogrammes, l'humidification se maintient sur un parcours de 800 à 1 .000 mètres. Dans les chantiers, les diverses opérations du travail produisent en quantités très variables, suivant les conditions, des poussières qui sont entraînées par le courant d'air dans les chantiers supérieurs et dans les retours. Il résulte de nos essais que chaque mètre cube peut ainsi emporter jusqu'à 0sr , 400 de poussier. Les dépôts des retours d'air seraient donc formés d'éléments très fins et très charbonneux. Mais, par suite de la faible vitesse de nos courants d'air (grandes sections) , l'apport par le courant d'air n'est sensible que sur une longueur relativement faible des retours, ainsi que le montrent les deux exemples suivants :
VEINE DUSOUICH.
Retour assez tortueux. Vitesse du courant d'air, 0 m ,80. Au voisinage du dernier l sur le sol. . . . chantier
j sur les parois.
Dans le retour à 150 m. j sur le sol. . . . du dernier chantier. . j sur les parois. Dans le retour à 250 m. J sur le sol. . . . du dernier chantier. . j sur les parois.
37
p. 100 de cendres
32,8
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46,10
—
45,10
—
68,5 52,8
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Il ne faut pas conclure que, même dans ces exemples, la totalité des poussières entraînées est déposée sur les 300 premiers mètres. Les poussières les plus ténues peuvent être transportées à des distances beaucoup plus grandes, dans les grands collecteurs et même dans le puits de retour d'air : un dosage à l'ouïe du ventilateur du siège n° 1 a donné 0 gr ,0018 par mètre cube(*). Mais on peut affirmer que, dans la généralité des cas, au delà d'une distance de 250 à 300 mètres du dernier chantier, l'apport des poussières charbonneuses par le courant d'air joue, dans la formation des dépôts, un rôle moins actif que la désagrégation naturelle des roches. La teneur en cendres se maintient, par suite, très élevée. Cette affirmation est confirmée par les analyses des prises d'essai faites dans les grandes artères de retour d'air où la circulation est presque nulle.
VEINE EDOUARD.
Retour sensiblement rectiligne ; vitesse du courant d'air 0 m , 60. Au voisinage du dernier l sur le sol chantier
j
sur les parois.
Dans le retour à 100 m. \ sur le sol. . . . du dernier chantier. . ( sur les parois. Dans le retour à 250 m. \ sur le sol du dernier chantier. . ( sur les parois.
22,7 p. 100 de cendres 21,80
—
37,2
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27,8
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53
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48,9
—
(*) Ce dosage a été fait par une aspiration d'une durée de vingt-quatre heures, à l'nide d'une pompe d'analyseur de gaz de chaudières, lype Ados. Tome XIX, 1911.
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