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EXPÉRIENCES
SUR LES DÉPÔTS DE POUSSIERES
L'emploi des sels déliquescents connus n'a donné aucun résultat pratique. Un corps déliquescent, au contact d'une atmosphère humide, possède une action chimique, formation d'hydrates, et une action physique, absorption de l'humidité par ces hydrates, qui entrent ainsi en dissolution. L'action chimique est limitée à l'absorption, par chaque molécule de sel, de quelques molécules d'eau, qui ne sont pas, du reste, en contact avec les poussières, ainsi que l'exige, la cinquième condition du risque très faible. L'action physique cesse lorsque la solution saline est parvenue à un degré de concentration tel que sa tension de vapeur soit égale à la tension de la vapeur d'eau dans l'atmosphère. On conçoit donc que, dans un air quelque peu éloigné de son point de saturation, on soit conduit, pour maintenir un taux d'humidification des poussières très élevé, à employer une proportion très élevée de sel. Le procédé devient, dès lors, très coûteux. EXEMPLE. — Un mélange de poussières et de 4 p. 100 en poids de chlorure de sodium conserve une teneur en eau de 5 à 15 p. 100, suivant la valeur de l'état hygrométrique de l 'air. Le degré d'humidification est donc faible et très variable. De plus, on a pu constater que les poussières nouvelles qui se déposent sur la masse ainsi humectée, restent parfaitement sèches. 2" Adjonction de matières stériles. — Elle est toujours réalisable au prix d'une manutention plus ou moins coûteuse. Elle est particulièrement intéressante dans les grandes galeries de transport par chevaux. Dans de telles galeries, il est en effet facile de maintenir, sur de très grandes longueurs, un taux de schistification très élevé, ce qui peut présenter un très grand intérêt au point de vue de l'arrêt des explosions. Parmi les exemples que nous possédons, nous citons
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seulement le plus caractéristique : bowette sud, à 476, du siège n° 1 , servant à un transport journalier de cent cinquante à deux cents berlines de charbon. On a enlevé les poussières (teneur en cendres 60 p. 100 environ) sur une longueur de 100 mètres, à 400 mètres du puits et réparti, sur le sol, de l'argile sèche. La zone a été installée le 23 octobre 1908. Les résultats des analyses du poussier tamisé au numéro 200 furent les suivants (*) : 27 novembre 1908.
so l
boisage et revêtement. sol. 23 décembre j boisage et revêtement. sol 11 janvier 1909.. . boisage et revêtement. sol 15 février boisage et revêtement. sol 25 mars boisage et revêtement. l sol 27 avril j boisage et revêtement. l sol 29 mai j boisage et revêtement. sol 8 juillet boisage et revêtement. sol 7 août boisage et revêtement. sol 18 septembre boisage et revêtement. j sol 25 octobre ) boisage et revêtement. l sol 19 novembre. . . . ) boisage et revêtement.
de
82,4 p. 100 de cendres 60 — 83,6 67,6 82,5 63 79,2 63 80,2 64 78 — 63 — 67,4 — 62,8 — 81,5 60,7 — 78,5 62 — 79,5 59,1 — 78,7 58 — 79,6 — 54,4 —
La teneur en cendres sur le sol est donc restée voisine 80 p. 100, la proportion d'éléments incombustibles
(*) Chaque prise d'essai était formée de la réunion d'un grand nombre de prises partielles réparties sur toute la longueur de la zone, non compris les 10 premiers mètres à chaque extrémité.