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EXPÉRIENCES SUR LES DÉPÔTS DE POUSSIÈRES
devait être encore plus élevée. On voit que la schistification du sol de la galerie agit sur la composition des poussières déposées sur les parois (60 p. 100 de cendres au lieu de 40 p. 100). 11 est à noter que, dans une telle zone, les poussières sont extrêmement fines. La proportion du poussier tamisé au tamis n° 200 était en moyenne de 50 p. 100. C'est à ce degré de finesse qu'il faut attribuer l'extension de la .zone en dehors de sa longueur primitive, sous l'influence du courant d'air. Des prises d'essais (*) faites en aval du courant d'air, le H juin 1909, ont donné les résultats suivants : A 100 m. en aval du j sol courant d'air. ..( boisage etrevêtement. A 200 m. en aval du \ au sol , courant d'air. ../ boisage et revêtement. A 300 m. en aval du j au sol courant d'air. ..( boisage et revêtement. A 400 m. en aval du l au sol courant d'air. ..( boisage et revêtement. A 500 m. en aval du j au sol courant d'air. ..( boisage et revêtement.
60,8 p. 100 de cendres 51,2 — 59,5 — 51,2 — 58,5 — 54,2 — 54-, 8 — 50,8 — 55,9 — 49,8 —
La schistification s'étend donc d'elle-même. Cet avantage est compensé par un inconvénient ; car les poussières en suspension dans le courant d'air sont gênantes pour le personnel occupé au transport et pour les chevaux ; à ce point de vue, l'emploi de poussières plus grossières •que celles de nos premiers essais est préférable. CONCLUSION.
Il est permis de conclure que, en règle presque générale, le risque d'inflammation directe des poussières (*) Chaque prise donne une moyenne de la composition des dépôts sur une longueur de 10 mètres.
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n'existe, dans nos travaux, que dans les chantiers et les parties inférieures des retours. Est-il possible d'atteindre •une sécurité absolue et de parvenir à la neutralisation complète des poussières en tout point? Depuis longtemps nous pratiquons l'arrosage dans les grands collecteurs d'entrée et de sortie d'air. Dans cette application, nous avons rencontré, pour maintenir un taux d'humidification certainement inférieur au taux exigé par la cinquième condition du risque très faible, des difficultés très grandes que les résultats de nos essais sur la rapidité d'évaporation suffisent à expliquer. La généralisation du procédé paraît donc impossible. Nous rappelons les inconvénients de tout ordre qu'entraînerait la présence permanente, dans les chantiers et dans les retours, d'une quantité d'eau au moins égale au poids de poussières (mécontentement du personnel, charge des terrains, détérioration du boisage, mauvaise hygiène des chantiers...). On ne peut songer à pratiquer la schistification dans les chantiers d'abatage. Dans les retours, elle constituerait une opération aussi onéreuse et aussi incertaine «que l'enlèvement des poussières au fur et à mesure de la formation des dépôts. S'il ne paraît pas possible de réduire le risque d'inflammation directe, en modifiant le milieu dans lequel il peut -exister, il semble bien que l'on doive reporter son effort, d'une part, sur les causes d'inflammation, d'autre part, sur les moyens d'arrêt. En ce qui concerne les causes d'inflammation, il est hors de doute que les expériences de la Station d'Essais sont intentionnellement conduites dans des conditions outrancières et, s'il est rationnel de tenir compte des cas les plus défavorables dans la marche de l'expérimentation, on doit, au contraire, dans l'application des résultats, -envisager les conditions normales de la pratique. La détonation sans bourrage, dans un trou de mine, d'une