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ÉTUDE SUR LES MINERAIS DE FER SCANDINAVES
resté 4.000 chevaux que l'on aurait pu vendre aux sociétés minières avoisinantes. Les calculs du service électrique des chemins de fer de l'Etat suédois montraient aussi que le maximum de la consommation instantanée aux turbines tant pour la traction que pour les moteurs aux mines pouvait atteindre 32.400 chevaux (22.500 pour le chemin de fer, 9,900 pour les mines) ; il fallait pour le réaliser six turbines de chacune 5.400 chevaux maximum, 4.500 en marche courante, turbines dont quatre auraient été accouplées à des générateurs monophasés et deux à des triphasés, ces deui derniers étant exclusivement affectés à la fourniture de courant aux Sociétés minières. Comme groupe de secours, on prévoyait une septième turbine de réserve. pouvant' être accouplée soit à un cinquième -moteur monophasé, soit à un troisième triphasé. Le projet étudié envisageait des frais d'installation W riant de 7.230.000 à 7.630.000 couronnes et se répartissant ainsi : 820.000 pour un premier barrage-digue à la sortie immédiate du lac à Tarrakoski (675.000 pour le barrage; 25.000 pour les habitations provisoires; 10.000 pour la maison du garde ; 110.000, soit 15 p. 100, à frais généraux et imprévus); 5.950.000 à 6.350.000 pour les installations hydrauliques à Vakkokoski (695.000 pouf ; le barrage ; 550.000 pour le bassin d'entrée au canal d'arrivée d'eau aux turbines; 1.585.000 à 1.930.000 pour ce canal de 1.500 mètres de long suivant qu'on ne le bétonnait pas ou qu'on le bétonnait; 1.590.000 pour k construction de la station centrale, salle de transformateurs, atelier, etc. ; 195.000 pour le canal d'évacuation; 150.000 pour les habitations provisoires ; 180.000 pour Ici permanentes; 150.000 pour la station provisoire deforce : complètement équipée ; 100.000 de frais de terrassement et indemnités diverses et 15 p. 100, soit 775.000» 830.000, de frais d'administration et divers) ; 460. OO'1
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pour les sept turbines, leurs régulateurs, etc. Le matériel électrique n'était pas compris dans ces prévisions. Porjus. — Le projet de Porjus, qui fut adopté pour les raisons que nous indiquerons plus loin, devait revenir à des sommes sensiblement plus élevées, tant par suite de la distance plus grande à laquelle il fallait transporter l'énergie électrique qu'à celle également plus considérable à laquelle on se trouvait des voies ferrées permettant les transports de matériel. Situation géographique. — Au sortir du Stora Lulejaure, le Stora Luleâ elf descend d'abord assez lentement de 8 m ,50 sur une longueur de 3 km ,5; 5 kilomètres, à peu près de niveau, viennent ensuite, suivis par le . Stora Porjus qui correspond à plus de 50 mètres de chutes sur une distance de 3 kilomètres (de ces chutes, quatre se distinguent par leur importance, dont la plus grande, le Ruoutekârtje, n'a pas moins de 16 mètres de hauteur). Après ce passage, le Lilla-Porjus constitue sur ses 7 kilomètres une pente totale de 30 mètres qui n'a pas été retenue dans les études de captation ; -le fleuve forme ensuite le célèbre Harsprânget (2 kilomètres de rapides et chutes avec 74 mètres de dénivellation). Cette première section totale d'un développement de 20 lim ,5 abaisse donc le lit du fleuve de 160 mètres. Lui font suite des parties plus ou moins de niveau séparées par des chutes qui sont successivement les ensembles dits Liggafallet (15 mètres environ), Porsiforsen (25 mètres), Edeforsen (22 mètres) que leur situation trop méridionale n'a pas permis de retenir pour l'objet actuellement poursuivi, mais qui constituent d'importantes réserves pour l'avenir. Le bassin supérieur d'alimentation du Stora Luleâ elf est d'environ 9.600 kilomètres carrés en amont de Porjus, surface sur laquelle les lacs couvrent environ 890 kilomètres carrés ; le plus important de ces lacs est le