Annales des Mines (1911, série 10, volume 19) [Image 145]

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ÉTUDE

SUR

LES

MINERAIS

DE

FER

SCANDINAVES

L'appareil se composai! d'un électro-aimant circulaire

FIG .

29. — Coupe axiale de l'appareil Grôndahl n»

IV.

fixe avec bobine intérieure et avec pièces polaires pointues très rapprochées d'un plateau également circulaire

ÉTUDE

SUR

LES

MINERAIS

DE

FER

SCANDINAVES

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monté sur le même axe vertical que l'électro-aimant et tournant à grande vitesse (1.450 tours à la minute). L'émulsion de minerai arrivait dans un récipient conique inférieur et la surface du liquide venait presque au contact du disque tournant ; une séparation du récipient par une cloison concentrique forçait l'émulsion à franchir le seuil de séparation des deux compartiments et à venir passer très près du disque précédent; dans ces conditions, les particules magnétisées étaient attirées contre ledit disque, qui, par l'effet de la force centrifuge, les projetait à l'extérieur où elles étaient recueillies. Le non-magnétique passait au-dessus de la cloison séparatrice et était évacué avec l'eau dans une conduite spéciale. Enfin nous arrivons au dernier type d'appareil Grôndahl, au numéro V, qui est de beaucoup l'appareil le plus répandu à cette heure en Suède ; sur un total de 1 45 séparateurs de types divers employés au début de 1910, il y en avait en effet 104 de ce modèle contre 4 Grôndahl I et 16 D.MI. Le Grôndahl V (comme d'ailleurs le numéro III) tient beaucoup du type Monarch, qui avait été le premier type employé dans les ateliers suédois d'enrichissement et dont nous rappellerons à ce sujet les caractéristiques essentielles. Le séparateur Monarch {fig. 30) se composait en réalité de deux séparateurs en série, chacun comprenant un cylindre tournant autour d'un axe horizontal avec à l'intérieur un système d'électro-aimants pour chacun desquels un pôle venait presque au contact de la surface du cylindre, av ec polarité inversée de l'un au suivant. Le minerai brut arrivait avec un courant d'eau à la partie supérieure du premier cylindre ; les parties magnétiques rencontraient de suite les pôles d'aimantation et se fixaient sur la surface tournante du cylindre, tant que celui-ci restait dans le secteur des électro-aimants; et pendant que lenon-magné"9»ue tombait dans une sorte de poche inférieure. La série