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ÉTUDE
SUR LES MINERAIS
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SCANDINAVES
exemplaires en marche à Idkerberg, où on y fait passer des produits jusqu'à 50 millimètres, ce qui en fait plutôt un trieur, à Ormberg où on traite au-dessous de 3 mm ,5 et à Lomberg au-dessous de 0 mm ,6 ; on s'en était aussi servi à Norra Stallberg pour des menus au-dessous de 18 millimètres. L'appareil est constitué par un plateau horizontal de l m ,70 de diamètre, tournant autour d'un axe vertical, à la vitesse de 5 tours à la minute, sous un cône distributeur en cuivre. Le plateau est muni près de sa périphérie d'une ouverture circulaire continue avec, de distance en distance, interposés dans les deux parois se faisant face de la rainure et scellés avec du ciment, des blocs de fer doux. Le cône distributeur présente un certain nombre de conduits amenant les matières à traiter en suspension dans un courant d'eau ; ces conduits sont en nombre variable suivant les cas, trois ou quatre ordinairement. Les plaques de fer doux, dans la rotation du plateau passent, en même temps que sous les conduits précédents, au-dessus de pôles d'électro-aimants. Dans ces conditions, il y a aimantation des particules aimantables par le fer doux tandis que le stérile tombe de suite dans des trémies ou dans certains compartiments d'un couloir régnant au-dessous du vide annulaire du plateau et circulaire comme lui. couloir divisé par des parois transversales. Les particules aimantables se rangent entre deux blocs consécutifs en houpettes suivant les lignes de force du champ et ne peuvent tomber dans des trémies -spéciales ou dans les parties correspondantes de la rainure circulaire que quand l'influence de l' électro-aimant ne se fait plus sentir. On peut, du reste, faire deux catégories de produits aimantés, suivant leur teneur plus ou moins grande en magnétite, qui leur permet de parcourir un espace plus ou moins long à partir des électro-aimants, en sériant en des compartiments séparés le compartiment ordinaire à produits magnétiques. Les mixtes ainsi obtenus subiront un broyag e
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supplémentaire qui permettra, par un second passage dans l'appareil précédent, de pousser plus loin l'enrichissement. Des essais assez prolongés avec ce séparateur furent faits à Tybo avec des minerais de diverses provenances et avec des grosseurs diverses de grains entre 3 millimètres et 0 mm ,2. Avec des teneurs de minerai initiales de 29 à 50 p. 100, on arrivait à des teneurs de slig riche de 40 à 64 p. 100, de demi-produit de 34 à 55 p. 100 et de résidu de 3,3 à 19 p. 100. La vitesse de rotation peut être poussée jusqu'à 9 tours, comme à Ormberg et à Lomberg; le courant d'aimantation est fourni à 110 volts et la consommation est de 8 ampères. L'appareil de Gràngesberg (Tybo), qui pouvait passer 10 tonnes à l'heure, était alimenté par 20 ampères de courant de 110 volts également. Le séparateur Vulcanus ressemble beaucoup au trieur de la même construction, de même que le Grôndahl V présentait de nombreux points communs avec le trieur du même ingénieur. Il est surtout utilisé comme préparateur en ce sens qu'il traite fréquemment les produits arrivant des broyeurs à boulets avant le passage aux tubes mills, ou qu'il sert simplement à réaliser une première séparation, l'opération finale étant faite dans un appareil en série avec lui. Le séparateur Lundberg-Holmberg (fig. 34) réalise à lui seul une série de séparations successives qui permettent d arriver, en fin de compte, à des produits plus purs. Aussi s'en sert-on couramment pour la purification finale avant briquetage ou vente au commerce.. Il se compose d'une courroie sans fin en caoutchouc d'environ 400 millimètres de largeur s'enroulant sur deux cylindres extrêmes à axes parallèles horizontaux qui, par leur rotation, assurent sa translation ; cette courroie est munie sur toute sa longueur, mais dans sa partie axiale seulement, de plaques mserées sur sa surface, plaques en fer doux de 10 milli-