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ÉTUDE SUR LES MINERAIS DE FER SCANDINAVES
ÉTUDE SUR LES MINERAIS DE FER SCANDINAVES
méthodes ordinaires de séparation magnétique suédoise s'appliqueraient normalement et la mise au mille serait naturellement beaucoup plus faible. Installations du Dunderland. — La Dunderland Iron Ore Company avait créé à (îuldmedsvik et Storfoshei deux puissantes stations centrales à vapeur produisant l'énergie nécessaire aux ateliers d'enrichissement et de briquetage et aux divers services de la mine (perforation mécanique, transports, éclairage, etc.). La première était capable de 2.750 chevaux, la seconde de 6.025 ;'ces chiffres montrent de suite l'importance que l'on avait donnée aux installations de début, avant même que l'on fût bien certain de la possibilité de traiter économiquement les minerais aux appareils Edison. L'abatage de la roche se faisait par grands coups de mine chargés à la dynamite et les trous étaient forés avec des perforatrices k air comprimé ; les produits abattus étaient chargés avec des pelles à vapeur très puissantes pouvant prendre des blocs de plusieurs tonnes et les charger directement' sur les wagons du chemin de fer. L'installation de fours à briquettes comprenait cinq fours établis, sur les vingt-quatre de l'installation complète prévue. On avait voulu au début faire l'agglomération avec, comme liant, une substance organique (pie l'on carbonisait ensuite aux environs de 200° ; mais les briquettes ainsi obtenues étaient très friables et on dut appliquer ensuite le procède Grondant sans liant et à haute température de cuisson. Avec la production de 750.000 tonnes de slig ou de briquettes annuelles qu'avait envisagée la Dunderla»! Iron Ore Company dans ses projets de début et avec une consommation par tonne de 3.000 kilogrammes de brut, on arriverait pour 300 jours de travail par an k une extraction journalière de 7.500 tonnes de roche, non comp"8 le stérile à abattre au toit dans les découverts ; on ara» tablé sur un prix de revient sans charges financières
Û,60 couronne à partir de 3.000 tonnes journalières, avec ai contraire 0,90 et 0,82 pour 1.000 et 2.000 seulement. La difficulté de se procurer du personnel aurait vraisemblablement également dérouté ces prévisions. C'est en grande partie à cause de ce recrutement des ouvriers que les projets de reconstitution ne prévoient plus que SX). 000 tonnes de slig ou briquettes annuelles, ce qui donnerait une extraction brute journalière de 3. 000 tonnes, donc encore très importante. Bogen. — Le gisement de Bogen dans l'Ofotenfjord, non loin du port de Narvik, sous 68° 30 de latitude Nord, a fourni quelques milliers de tonnes de slig riche et pur dans les aimées 19U7 et 1908 ; il appartient k une société k intéressés suédois, Aktieselskabet Ol'otens Malmfelt, qui y avait créé des installations très sommaires par rapport à celles du Dunderland ou par rapport à celles du Sydvaraager que nous étudierons plus loin. La mauvaise situation du marché des minerais ne permettait pas k une exploitation aussi rudimentaire et aussi peu économique de lutter victorieusement contre la concurrence ; aussi les travaux furent-ils suspendus en 1908 au mois d'août. Jusqu'ici on ne les a pas repris, soit que l'on attende une hausse des cours, soit que l'on se résolve avant toute remise en marche à faire des installations permettant un meilleur prix de revient. Il faut pourtant signaler que tout récemment, au début de 1911, la majorité des actions de la société de Bogen a été rachetée par une société ^glaise, la Vestfjord Iron Ore Company, qui se propose 'le remettre en exploitation le gisement dans un avenir rapproché. Les gisements de fer de Bogen s'étendent sur Berges, Lenvik, Lenvikmarkcn et Strand principalement. On aire' à une formation analogue k celles du Dunderland uu du Salangen ; le minerai se compose d'un schiste miné-