Annales des Mines (1911, série 10, volume 19) [Image 234]

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BULLETIN

LES MINERAIS STRATIFORMES

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étant donnés les taux pratiqués ailleurs, elle reste relativement modérée avec l'exemption à la base des revenus annuels de moins de 25.000 francs et au sommet le taux asymptotique de

LES

12 p. 100 pour l'exploitation, purement idéale, parce que irréalisable, où le produit net serait égal au produit brut. Ce que je veux signaler comme une innovation dans une loi positive, sinon dans les projets discutés par ailleurs avec d'autres modalités, c'est d'avoir pris comme base de la progressivité le rapport entre

MINERAIS

STRATIFORMES

DE LA CHAINE HERCYNIENNE

le produit net et le produit brut. L 'idée est judicieuse. Sans doute ce rapport peut dépendre de l'habileté de la direction, mais

Par M. L. DE LAUNAV, Ingénieur en chef des Mines.

il tient en outre et surtout aux avantages matériels respectifs d'une mine, d'un gîte, avantages matériels qui constituent, par la nature même des exploitations minérales, un monopole de fait que l'on conçoit par suite pouvoir être surimposé. L. A.

par les plus hauts paliers forment encore une majorité de contribuables; il est progressif lorsque ceux atteints par ces hauts paliers ne sont plus qu'une minorité ; et la progressivité s'accuse d'autant plus que cette minorité est plus faible. Je n'ai pas besoin de signaler les conséquences multiples et diverses que l'on peut tirer de cette distinction savante et avertie.

PRÉAMBULE. — OBSERVATIONS GÉNÉRALES.

Depuis le premier jour où l'on a commencé à chercher l'origine des concentrations métallifères qui forment nos gisements divers, on a vu s'opposer l'une à l'autre deux théories extrêmes, plus ou moins adroitement combinées par les éclectiques : l'une où l'on faisait tout venir de la surface, avec remplissage per r/eacenxitm, sécrétion latérale, dépôt sédimentaire, etc. ; l'autre per ascensum, où l'on reportait l'origine directe de tous les métaux, comme celle des-eaux thermales, du pétrole, du sel, etc., dans la profondeur. Pendant plus d'un siècle, les observations se sont patiemment accumulées, les travailleurs de tous les pays ont réuni leurs efforts', les moyens d'investigation les plus précis ont été utilisés, et il semble en définitive que, de tout ce labeur, les principales conclusions ressortent avec un caractère de certitude à peu près définitif. Bien tas obscurités subsistent encore pourtant et, sur quelles points, on a, quand on repasse l'histoire de la tàence, l'impression décourageante (pie celle-ci tourne er > rond, les mêmes théories adverses redevenant à la We à tour de rôle après s'être légèrement grimées P°ir qu'on ne les reconnaisse pas au premier coup d'œil. ^rmi les problèmes très difficiles et cependant d'un très Tome XIX, 6' livraison, 1911.

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