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LES MINERAIS STRATIFORMES
Kosinelz et Strabacov, un peu au Nord de Starkenbach, comprend un grès arkosique cuprifère à grain fin plus ou moins schisteux, d'environ l m ,20. Il y a là des anthracites pénétrés de cuivre. Dans un autre gisement, à Hohenelbe, les minerais sont dans des schistes marneux contre le Brandschieferflôtz. Le minerai se trouve à Oberkalna, près Hohenelbe, dans une couche de 0 m ,75 de schistes plus ou moins marneux, intercalé dans un schiste bitumineux riche en alun, dit Brandschiefer, que les gens du pays brûlent en tas pour utiliser sa potasse comme engrais. Silésie. — Au Nord-Est de la région précédente, une coupure du Riesengebirge est marquée par une traînée houillère qui passe à Waldenburg. Sur le flanc Nord, on retrouve des terrains permiens avec des masses de porphyres et de mélaphyres. Là, du côté de Liegnitz, entre Goldberg et Jouer, il repose sur le rothliegende un peu de zechstein et de grès bigarré. En même temps, reparaît un minerai de schiste cuivreux, qui a donné lieu à quelques exploitations. On signale également, à Hasel et à Conradwaldau, en Basse-Silésie, cinq couches de schistes cuprifères à 1,50 p. 100 de cuivre intercalées dans le calcaire dolomitique du Zechstein (*). Puis il faut franchir un nouveau saut au Nord du grand bassin carbonifère silésienet l'on arrive à la si curieuse et si problématique formation du muschelkalk de Beuthen et Tarnowitz, où, malgré les apparences, l'idée d'une introduction épigénétique me paraît la plus vraisemblable, mais dont je veux néanmoins dire quelques mots, l'apparence interstratifiée étant ici très décevante. (*) 1881.
p.
77.
V.
FESTENBERG-PARKISCII,
Met. Bergbau Niederchlesiens, Wien.
DE LA CHAINE HERCYNIENNE
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On sait en quoi consistent ces gisements silésiens, et j'en ai donné, dans mes Gîtes métallifères, d'après des notes prises sur place en 1892, une description, à laquelle je demande la permission de renvoyer. Si on laisse de côté les formes superficielles, qui ont fait la fortune ancienne des gisements, mais qui tendent partout à disparaître lorsqu'on s'enfonce à 50 ou 60 mètres au-dessous de la superficie, ces minerais sont composés d'imprégnations sulfureuses dans deux niveaux principaux de calcaire dolomitique du muschelkalk, distants d'environ 20 mètres, au-dessus d'un petit lit argileux souvent chargé de sulfures métallifères, dit vitriol-letten. Parmi ces sulfures, la blende paraît, en général, dominer de beaucoup ; la galène est beaucoup moins abondante, sauf dans quelques points spéciaux ; la pyrite, qui a complètement disparu dans la zone altérée pour donner des oxj'des de fer, est considérée, même en profondeur, comme d'autant plus rare que l'on néglige les minerais sans valeur, où elle tend à dominer. Le cuivre, que nous avons vu dominer dans tous les gisements précédents auxquels nous attribuons une autre origine, n'apparaît pas ici ou à peine. Il est à noter que ces niveaux métallifères sulfureux sont relativement minces, épais de 2 ou 3 mètres au plus et de forme lenticulaire, bien qu'assez réguliers. On a souvent constaté leur disparition absolue en s'enfonçant, et je ne crois pas que, nulle part, on les ait reconnus à plus de 1.000 à 1.500 mètres des affleurements. Leur valeur est faible et fait contraste avec celle des minerais oxydés de la superficie, où il est visible que l'on a, non pas seulement le produit d'une altération sur place, mais lo résultat d'un apport par voie descendante ayant accumulé des dissolutions zincifères empruntées à de grandes quantités de minerais détruits, dans un volume considérable de terrains, pendant une longue érosion.