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CARTE DE REPÉRAGE AÉRONAUTIQUES DE LA COMMISSION DE NAVIGATION
il sera inutile d'aller plus loin que les dizaines de minute par exemple. En aucun cas il ne semble nécessaire de pousser l'approximation au delà de la minute correspondant à 1.850 mètres en latitude et 1.250 mètres pour nos régions en longitude. D'autre part, on se bornera à inscrire le chiffre des unités du nombre de degrés : il semble impossible, en effet qu'un pilote fasse dans l'appréciation du point où il se trouve une erreur de 10 degrés et confonde deux contrées éloignées au moins de 1.100 kilomètres en latitude et de
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760 kilomètres en longitude pour nos paj's. Les seules régions en France auxquelles correspondront les mêmes chiffres seront la pointe extrême de la Bretagne et les Vosges. Cette suppression ne présentera donc pas en général d'inconvénient. Pour les contrées peu connues où il pourra en être autrement, si dans l'avenir on fait des voyages de très grande étendue, on pourra inscrire les dizaines de degrés. La meilleure disposition à donner à ces signaux et la manière de les réaliser pratiquement restent à déterminer expérimentalement.
AÉRIENNE
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On peut supposer par exemple qu'ils seront semblables à celui figuré ici Ifig. i), les chiffres de gauche correspondant à la latitude et ceux de droite à la longitude, les gros chiffres aux degrés et les petits aux minutes, et que ce signal sera peint sur les toits d'édifices importants, la tète des chiffres étant tournée vers le Nord pour donner en même temps l'orientation.
CARTE AÉRONAUTIQUE ET REPÉRAGE.
La carte et le repérage établis sur ces bases sont indépendants l'un de l'autre, et chacun peut exister seul, sous cette réserve que, pour la France, la carte aéronautique pourra être entreprise utilement même si la réalisation des repères était retardée ou rejetée, tandis que le repérage ne devra se faire que simultanément ou postérieurement à une carte graduée suivant le système décrit ou s'y ramenant facilement : la carte aéronautique ou la carte du monde. Cependant, si carte et repérage sont ainsi indépendants, ils se complètent l'un l'autre lorsqu'ils coexistent. ■ Les premiers chiffres du repère indiquent en effet non seulement les coordonnées du lieu en degrés, mais le numéro même de la feuille à consulter. Pour rechercher le point sur cette feuille, le pilote lirait, sur les côtés du cadre, les nombres de minutes indiqués par le repère. Cette opération sera très avantageusement remplacée par une opération purement visuelle, en traçant sur le signal un rectangle représentant le cadre de la feuille, et dans ce rectangle un gros point occupant la même position relative que le point figuratif du lieu sur la feuille. Le pilote déterminera ainsi immédiatement une portion très réduite de la feuille dans laquelle seront limitées ses recherches, et la carte ayant été dressée pour