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NOTE SDR LES CHEMINS DE FER CHINOIS
NOTE SDR LES CHEMINS DE FER CHINOIS
J'ai réuni ensemble les chemins de fer de l'Est chinois, ceux du Sud mandchourien et les lignes du Shantung, à cause de l'analogie de ces chemins de fer qu'on pourrait qualifier de chemins de fer d'occupation, et j'y ai ajouté l'Antung-Mukden, quoique beaucoup plus récent, car il est aujourd'hui rattaché aux chemins de fer du Sud mandchourien ; pour une raison semblable, j'ai ajouté au groupe des chemins de fer du Pékin-Hankow, du Shansi, du Peking Syndicate, celui du Peinlo qui est un peu plus récent. J'étudierai le groupe. Shanghaï-Nankin g, TientsinPukow avec les chemins de fer de la troisième période à laquelle il se rattache plutôt qu'à la précédente, les deux principales conventions qui s'y rapportent ayant été signées en 1904 et 1908. J'ai réuni de même la ligne Chuchowu-Pinghsiang à celle du Pékin-Kalkan, comme étant une entreprise pour ainsi dire purement chinoise.
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risation de construire une voie ferrée leur fut accordée et M. Kinder, ingénieur désigné comme directeur des travaux. Brusquement l'autorisation fut retirée. La société commença alors le creusement d'un canal reliant les mines à Lutaï, sur le Pehtang, et il n'y avait plus que 11 kilomètres à terminer quand, sur une nouvelle demande de 'Li-Hung-Chang et après une lutte ardente de M. Kinder, le Gouvernement revint en partie sur sa décision en permettant la construction d'une ligne à voie normale à la condition que la traction y serait faite par des mulets et non par une locomotive. Ceci se passait en 1880. M. Kinder, encouragé par ce premier succès, ne s'en tint pas là; sans consulter qui que ce soit, il fit construire avec le matériel de Kaiping une petite locomotive qui, sans être bien puissante, pouvait néanmoins rendre quelques services. Elle fut baptisée en grande pompe le 9 juin 1881 et reçut de la femme de l'ingénieur en chef, M me Burnett, sa marraine, le nom de Rocket of China. Dès que l'empereur apprit qu'on avait eu l'audace de substituer un tel engin aux anciennes mules, il fit entendre de violentes protestations. D'où démarches sur démarches auprès du Gouvernement, qui finalement fut impuissant et laissa les choses en l'état. La Chine avait alors son premier chemin de fer et celagrâce à Li-Hung-Chang et Tong-King-Sing, dont les intérêts servirent en la circonstance ceux des Européens. Les succès ne s'arrêtèrent pas là : L'acquisition de deux nouvelles locomotives eut lieu en 1882. M. Kinder, succédant à M. Burnett comme ingénieur en chef, projeta l'extension de la ligne et réussit, grâce à sa ténacité et à l'appui de Li-Hung-Chang. La « Kaiping Raihvays Company » fut alors fondée au capital de 6.500.000 fr. et Wu-Ting-Fang en fut nommé directeur. Li-Hung-Chang se fit alors le champion de l'extension
PREMIÈRE PÉRIODE. CHEMIN DE FER DU NORD DE LA CHINE.
La première tentative d'introduction de chemins de fer en Chine date de 1878 et fut fortement appuyée par Tong-King-Sing, directeur général de la « China Merchants' Steam Navigation Company », et par Li-HungChang, vice-roi du Chili. Tous les deux se trouvaient intéressés dans les charbonnages de Kaiping, pour l'exploitation desquels ils avaient fondé avec leurs amis la <( Chinese Engeenering and Mining Company » vers 1877. La question vitale de l'entreprise étant le transport du charbon jusqu'au port le plus voisin sur le Pehtang, distant d'environ 48 kilomètres, la construction d'une ligne de chemin de fer devenait nécessaire. Après quelques démarches auprès des autorités de Pékin, l'auto-
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