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ÉTUDE
SUR
L'ÉTAIN
ET
L'OR
EN
BOLIVIE ET
Comme formation géologique, elles ne diffèrent pas beaucoup de celle d'Araca, mais on constate des dykes de roche d'intrusion granitique, au contact desquels la minéralisation en étain est très belle. Dans la mine Esperanza, on rencontre un filon de 0 m ,60 d'épaisseur de direction N. 55° E. très régulièrement formé. La région est d'un accès si difficile surtout lorsque les neiges obstruent le sentier longeant les précipices, et le transport est si onéreux que l'exploitation déjà si coûteuse partout ailleurs y devient assez peu rémunératrice pour qu'on ait dû l'abandonner, le plus souvent, en dépit du bel aspect des filons. Eégion de Quimza-Cruz. — A 30 kilomètres au sud-est d'Araca, on entre dans la fameuse région de Quimza-Cruz, qui, inconnue il y a dix ans, a déjà fait beaucoup parler d'elle.
|vv^| Gramtes FiG. 9. — Coupe verticale de la formation de la région de Quimza-Cruz (mine de Monte-lîlanco, Bolivie).
Géologiquement, elle ne diffère en rien d'Araca, sauf dans la disposition des roches sédimentaires qui y sont en éventail (fig. 9). Ici aussi on voit la superposition des schistes anciens au magma éruptif.
SUR
LA
GENÈSE
DES
DÉPOTS
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STANNIFERES
Le filon proprement dit est celui de « Tajo abierto » (tranchée à ciel ouvert) de « Santa-Fé », et tout ce qui a été dit sur le Tajo II d'Araca peut lui être appliqué presque littéralement. De même les veinules et les imprégnations signalées dans les quartzites d'Araca se retrouvent à Quimza-Cruz; d'ailleurs j'ai déjà parlé de « San Luis », « Camélia » de Quimza-Cruz, en faisant la description des gîtes d'Araca. Les mines de Quimza-Cruz ont été exploitées d'une façon fort irrégulière, sans aucune méthode ou système; comme on n'avait pas compris la véritable nature des gîtes stannifères de Quimza-Cruz, on a été plein d'illusion sur l'importance de leur avenir. Une Compagnie chilienne formée surtout en vue de la spéculation et à un capital nominal hors de proportions avec l'importance de l'affaire, acheta les mines ou plutôi concessions (puisque en fait de travaux de reconnaissance et de préparation il n'y en avait, pour ainsi dire, pas), à un prix énorme, et cela à une époque où la spéculation sur les terrains stannifères était à son maximum. Le manque de travaux de préparation méthodique, le prix d'achat exagéré et la surcapitalisation ne tardèrent pas à causer une véritable débâcle. Heureusement la Société possède dans la personne de son dernier directeur, Senor C. Cavallero, une aide intelligente, pleine d'énergie, qui fait des efforts extraordinaires pour tirer 1 affaire du chaos et rie la ruine. Santa-Vela-Cruz. « Mine de Concordia ». — Vingt kilomètres en ligne droite au sud-est de Quimza-Cruz, le colosse de « Santa-Vela-Cruz » (fig. 10), avec ses cimes ouvertes de glaces éternelles, s'isole en une masse plus ou moins conique à colorations bariolées. Au point de vue pétrographiquè, il n'est pas moins intéressant que les formations de terrains examinées précéTome XX, 1911.
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