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ÉTUDE
SUR L'ÉTAIN
ET
L'OR EN
BOLIVIE
Mode d'exploitation. — En raison de la nature des alluvions et de la disposition de leur dépôt, ainsi que de la nature du terrain, la drague est l'appareil le plus indiqué. En effet, le dragage peut s'effectuer très avantageusement sur les berges pour exploiter les alluvions recouvertes. Ceci d'ailleurs devient indispensable à l'époque des crues, car alors la drague opère en toute sécurité et hors des dangers d'une crue subite et exceptionnelle. Comme les berges n'offrent pas un front d'attaque trop au-dessus du niveau de la rivière, ce genre de travail m'est ni difficile, ni coûteux. L'exploitation offre d'ailleurs d'autres avantages : l'absence de gros blocs (boulders), l'abondance de combustible, les accumulations de troncs d'arbres peu nombreux et offrant sur le pourtour, comme nous l'avons dit, de riches dépôts, les graviers exempts d'argile; enfin, la rivière est peu profonde (en moyenne 2 mètres). Une compagnie anglaise, The Incahuara Gold Dredging C°, a été formée pour exploiter ces. riches placers. A l'heure actuelle, elle termine le montage d'une drague construite par Lobnitz and C° à Renfrew (Ecosse), et qu'elle a fait transporter sur place à très grands frais. Climat. — La région a un climat semi-tropical. Les nuits y sont fraîches et la température fort supportable. Le climat est relativement sain, pourvu qu'on adopteles précautions nécessaires et élémentaires dans tout pays chaud. Les ressources sont suffisantes et peuvent être très facilement augmentées. Il semble que les placers de Bolivie soient appelés à un brillant avenir ; Coroïco, Tipuani, etc., etc., ontdonne déjà d'énormes quantités d'or, qui n'ont pas épuisé leur richesse, et leur exploitation prendra un développement certainement considérable quand les voies de communication le permettront.
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BULLETIN
BULLETIN.
LÉGISLATION ÉTRANGÈRE.
UNION SUD-AFRICAINE.
LOI DU 15 AVRIL 1911 SUR LA POLICE DES MINES ET USINES. e
Dans une note antérieure (Annales des Mines, 10 série, t. XIX, p. 456), nous avons indiqué l'œuvre législative que doit faire le Parlement de l'Union sud-africaine pour codifier et uniformiser la législation minérale dans tout le nouveau Dominion en remplaçant en cette matière par une seule législation les législations distinctes et différentes qui étaient en vigueur dans chacune des quatre anciennes colonies dont se compose aujourd'hui l'Union. Nous avons, dans la note précitée, analysé la première loi rendue à cet effet en 1910 pour fixer les impôts ou redevances à payer à l'Etat par les entreprises minérales. Une seconde loi, du 15 avril 1911, dont on trouvera ci-dessous la traduction intégrale, a été promulguée pour déterminer les règles de la police administrative de ces entreprises. A vrai dire, la nouvelle loi a un objet plus étendu : elle régit non seulement 'es exploitations minérales, mais encore les usines ; elle correspond ainsi non seulement à nos lois sur les mines, mais aussi a celles sur la sécurité et l'hygiène industrielles. Si, laissant de côté ce dernier point, nous ne retenons que ce qui concerne les exploitations minérales, il est intéressant de relever plus spéc 'alement ici certaines particularités. Su
Très logiquement la loi comprend l'exploitation de toutes les Ustances minérales sans qu'on se préoccupe, comme dans la