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RAPPORT DE MISSION 250 tallation ancienne et l'installation nouvelle, il faudra faire intervenir dans la différence l'intérêt et l'amortissement de la seconde seulement ; cependant le prix de revient de l'énergie fournie par l'ancienne installation comprend essentiellement l'amortissement de celle-ci. On devra donc en réalité le compter ; et le prix de revient réel de la nouvelle sera son prix propre de revient augmenté des frais de capital restant inhérents 1 à l'ancienne. Je suppose que l'on veuille comparer pour une mine une installation électrique à une installation à vapeur : l'on devra admettre un prix d'ordre pour la fourniture du courant électrique. Le prixd'ordre sera lié à toutes sortes des circonstances étrangères ; mais, une fois connu,4e bénéfice de l'opération pourra être évalué. Si le courant est déjà en vente dans la région, on prendra comme prix d'ordre le prix auquel on trouverait à le vendre au dehors. Je suppose maintenant que l'on veuille étudier une centrale desservant non seulement la mine mais aussi des industries extérieures, cette centrale étant alimentée en charbon. On prendra comme bases, d'une part, le prix auquel le charbon de qualité équivalente pourrait être vendu, d'autre part, l'importance de la puissance maximum à assurer, enfin le coefficient d'utilisation selon les besoins des consommateurs à chaque heure du jour. Ce prix de revient du courant aux bornes de l'usine sera déterminé si l'on connaît ces trois éléments, dont l'un correspond aux prix des matières élaborées, l'autre aus frais de premier établissement, le troisième aux frais
d'exploitation. Pour avoir le bénéfice, il faudra ensuite estimer le prix de vente correspondant ; si la vente n'a pas lieu al!| bornes de l'usine, mais en différents points d'un réseaUi il faudra admettre un prix de vente moyen à l'usine; mais, en l'absence d'autres éléments, on devra considéré à part le réseau comme un organisme ayant égalent
S0R LA DISTRIBUTION DE L'ÉNERGIE
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ses matières premières et ses produits vendus, et, comme dans cette hypothèse l'une des entreprises ne pourra être envisagée sans l'autre, il sera logique de fixer le prix de vente du courant de l'une à l'autre à une valeur telle que les bénéfices soient répartis proportionnellement au capital engagé dans l'une et dans l'autre entreprise. Le problème se complique encore, mais doit se résoudre par les mêmes principes, si la force motrice est fournie non par du charbon, mais par du gaz de fours à coke Il intervient une nouvelle inconnue, le prix du gaz, pour lequel on devra admettre un chiffre arbitraire. ' Ce chiffre ne devra pas être, comme on est quelquefois tenté de le faire, basé simplement sur l'équivalence du pouvoir calorifique du gaz et du charbon : si le gaz ne peut servir que comme combustible, comme il s'accumule et se transporte beaucoup moins facilement que le charbon, il a une valeur inférieure; mais si, au contraire, on peut l'utiliser pour la distribution dans les villes, il a une valeur supérieure. Dans tous. les cas, l'on ne doit pas comme on le fait souvent, évaluer le prix du gaz par les frais supplémentaires qu'entraîne sa fabrication, chiffre trop bas. Il faudra encore fixer à une valeur arbitraire comprise entre ces limites le. prix du gaz. Cette valeur connue, on saura le bénéfice de la fabrication de la force motrice et le bénéfice de la fabrication du coke ; il sera encore logique de choisir le prix du gaz dételle sorte que ces bénéfices soient proportionnels aux capitaux respectivement engagés dans la fabrication du coke et des sous-produits et dans la production de l'énergie ou en diffèrent selon le degré d'aléa spécial à chacune des deux catégories d'entreprises. Certes il entrera dans la décomposition finale dont je V1 ens de donner une idée un bien grand nombre d'éléments arbitraires, prix d'ordre pour la plupart ; mais cha-