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NOTICE HISTORIQUE
SUR L'EXPLOITATION DES MINES DE PONTPÉAN
vénients il y a à s'adresser, pour une installation spéciale, à un constructeur qui n'a pas d'expérience en pareille matière, alors même que ce constructeur aurait fait ses preuves dans d'autres branches de la construction méca-
lés et reliés, à leur autre extrémité, à la maîtresse tige du puits du Châtelet, situé à 140 mètres de distance. C'était évidemment à Huelgoat que M. Boudehen, directeur des travaux de Pontpéan à cette époque, avait pris le modèle de cette installation, si imparfaite au point do vue dynamique et si peu satisfaisante au point de vue de la régularité de marche qu'il fallut, au bout de très peu de temps, renoncer à poursuivre l'approfondissement du puits Saint-Joseph.
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nique. De 1856 à 1861, aucune modification de quelque importance ne fut apportée aux installations de la mine de Pontpéan. Pendant cette période, l'exploitation se développa au quinzième niveau entre le puits des Députés et le puits de la République, tout d'abord, puis, au Sud de ce dernier puits, jusque vers la hauteur de l'ancien puits de l'Orme; elle donna des résultats avantageux, à raison de la richesse de cette région du filon. Entre le puits des Députés et le puits de la République, le minerai présentait une épaisseur réduite de 0 m ,20; il se composait principalement de galène à grandes facettes avec un peu de blende, le tout pauvre en argent. Au Sud du puits de la République, la minéralisation conservait la même nature, mais sa puissance augmentait beaucoup ; l'épaisseur moyenne de galène massive variait couramment entre 0 m ,60 et 0 m ,90. Cette puissance exceptionnelle permit de réaliser des bénéfices considérables qu'une administration prudente aurait employés au développement des travaux et à l'amélioration de l'outillage de la mine, si imparfait à cette époque. Les actionnaires préférèrent se distribuer 400.000 francs de dividendes en 1858 et 1859. C'était une décision bien imprudente, étant données les conditions dans lesquelles se faisait l'exploitation. L'insuffisance des traçages conduisait à avoir recours aux combinaisons les plus défectueuses au point de vue technique. C'est ainsi que, pour foncer le puits Saint-Joseph, en vue de reconnaître en' profondeur le massif de minerai exploité anciennement au voisinage de ce puits, on ne trouva rien de mieux que de faire conduire la pompe de fonçage par des tiges supportées par des supports articu-
Si ce travail avait pu être continué, il aurait conduit presque certainement, par continuité avec le minerai exploité par les anciens, à la découverte de la colonne métallifère dite du Nord, qui n'a été reconnue qu'une douzaine d'années plus tard. Une pareille augmentation des ressources disponibles en minerai aurait été singulièrement utile au point de vue de l'avenir de l'affaire. Les conditions dans lesquelles fut entreprise, aune date un peu postérieure, une installation importante fournissent un exemple non moins caractéristique de l'imprévoyance de la direction pendant cette période. Pour faciliter l'exploitation de la colonne minérale très riche que l'on suivait vers le Sud, à partir du puits Républicain, on se décida à ouvrir dans cette région une nouvelle communication avec le jour. On savait que les anciens y avaient amorcé un ancien puits comblé depuis, le puits de l'Orme, mais on avait perdu tout souvenir des. difficultés rencontrées dans son fonçage et on ne savait même pas si ce puits avait été ouvert au toit ou au mur du filon. Sans chercher à se renseigner davantage, on commença le déblaiement du puits que 1 on trouva revêtu d un boisage jointif, en pièces de chêne de 0 01 ,30 d'équarrissage, avec revêtement en madriers de 0 m ,05 d'épaisseur, également en chêne, le tout en bon état. On installa une machine à vapeur d'une douzaine do chevaux, on approfondit le puits d'une cinquantaine de mètres, et, grâce à sa posiToroe XX, 1911.
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