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NOTICE HISTORIQUE
tion qui réduisait la longueur de la traverse à percer, on put le relier assez rapidement au quinzième niveau, déjà arrivé à une distance suffisante du puits Républicain ; on put ensuite développer les travaux d'exploitation à son voisinage. Mais ces travaux, portant sur un massif de minerai puissant et peu solide, en contact immédiat avec les argiles tertiaires, provoquèrent des tassements qui desserrèrent les cadres jointifs du puits et provoquèrent peu à peu la dislocation de celui-ci. Les difficultés d'entretien s'accentuèrent rapidement; il fallut se décider, en 1866, à remblayer le puits de l'Orme. Sa réouverture avait été l'occasion de dépenses considérables ; elle n'avait eu aucune utilité, car la période d'activité réelle du puits n'avait pas duré plus d'une année et le minerai qu'il avait servi à extraire aurait pu être extrait par le puits Républicain. C'est un exemple typique des inconvénients qu'il y a, dans une reprise de travaux anciens, à ne pas se renseigner exactement sur les incidents qui ont pu marquer le développement de l'ancienne exploitation. L'épuisement rapide, au-dessus du quinzième niveau, du massif riche rencontré dans la région du puits des Députés et du puits de l'Orme obligea, à partir de 1862, à entreprendre de nouvelles recherches. On ne pouvait, à raison de l'insuffisance de moyens d'épuisement dont on disposait, songer à approfondir les travaux ; on estimait d'ailleurs à cette époque que c'étaient des recherches en direction qui avaient le plus de chances d'aboutir. Sous l'inlluence de ces idées, justifiées dans une certaine mesure par les observations antérieures, l'on recommença, en 1862, l'exploration de la région Nord des anciens travaux, en même temps que l'on activait l'avancement, vers le Midi, des niveaux inférieurs de la mine. Dans la région Nord, on développa aux cinquième, septième et neuvième niveaux, autour du puits de la Nouvelle-Mine, des recherches assez étendues qui firent
SUR L'EXPLOITATION DES MINES DE PONTPÉAN
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découvrirquelques veines métalliffères, surtout blendeuses, qui avaient été négligées par les anciens. Ces recherches donnèrent des indications intéressantes au point de vue théorique, notamment en ce qui concerne le mode de terminaison delà minéralisation au Nord-Ouest despuits de la Nouvelle-Mine et la véritable nature du « filon de sable » qui était resté, pour les anciens exploitants, une énigme inexplicable. Mais elles ne firent découvrir aucun massif de minerai quelque peu important; aussi leur développement fut-il restreint en 1864 et arrêté définitivement en 1865. Les recherches au Sud du puits Républicain devaient présenter plus d'intérêt pour l'avenir de la mine, mais elles exigeaient, pour être poursuivies à une certaine distance, une nouvelle communication avec la surface ; on ne pouvait, en effet, compter longtemps sur le puits de l'Orme, dépourvu de toute stabilité et trop rapproché du puits Républicain. En 1862, on ouvrit, à une distance de 440 mètres environ au Sud da celui-ci, un nouveau puits, qui reçut le nom de puits du Midi. Au point de vue du choix de l'emplacement, on tint peu de compte de l'expérience chèrement acquise au puits de l'Orme, car on commença le fonçage au toit du filon dans le terrain tertiaire. Celuici était si aquifère et si inconsistant qu'il fut impossible de dépasser la profondeur de 17 mètres. On dut déplacer l'amorce du puits vers l'Ouest, de manière à éviter la rencontre du terrain tertiaire. Dans les schistes archéens, durs, mais donnant peu d'eau, le fonçage avança régulièrement, avec une vitesse nmvenne ; il atteignit la cote du quinzième niveau à la fin de l'année 1865 et dépassa de 25 mètres le dix-septième niveau au commencement de décembre 1866. On n'exécuta jamais la traverse reliant ce dernier niveau avec le puits, parce qu'on ne prolongea pas suffisamment le niveau