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NOTICE. HISTORIQUE
des tiges, obtenu au moyen d'un balancier placé au voisinage de la surface. Le constructeur dut procéder à de nombreux remaniements de détail qui améliorèrent un peu la marche de la machine, sans permettre cependant de réduire la consommation de houille au chiffre garanti par le contrat. Le mauvais équilibrage des tiges et les réactions dynamiques qui en étaient la conséquence furent bientôt l'origine de graves accidents. Commandée en 1864, la machine avait été mise en marche au mois de juillet 1865 ; un mois après, il se produisait une rupture du balancier d'équilibre ; il devait s'en produire une autre vers la fin de 1867. Dans l'intervalle, le piston avait éprouvé de graves avaries qui avaient nécessité un arrêt d'assez longue durée; chacun de ces incidents avait amené la submersion des niveaux inférieurs de la mine. L'installation de la machine du puits des Députés n'avait donc pas amélioré les conditions générales de l'exploitation autant qu'on aurait été en droit de l'espérer. D'autre part, les travaux de recherches, pour lesquels le gérant et le conseil de surveillance ne consentaient pas à allouer les fonds nécessaires, n'avaient donné, pendant les années 1865 et 1866, que des résultats médiocrement satisfaisants. Le dix-septième niveau avait trouvé, au Sud du puits Républicain, la colonne du puits de l'Orme ne contenant guère que de la blende ; cette minéralisation, peu avantageuse et peu régulière, présentait parfois des lacunes assez étendues qui pouvaient faire craindre une disparition prochaine en profondeur. Dans la partie Nord du même niveau, les deux premiers coupements, à partir du puits des Députés, traversèrent des quartz stériles avant d'atteindre la glaise bleue ; le troisième et le quatrième rencontrèrent les mêmes quartz, sans que l'on essayât seulement de les traverser, tant on s'était habitué, depuis la reprise des travaux, à considérer
SUR L'EXPLOITATION
DES
MINES
DE PONTPÉAN
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le' remplissage quartzeux comme formant, du côté du toit, la limite définitive de la zone minéralisée. On continua le percement de la galerie au mur, mais sans confiance aucune et avec la conviction que la colonne reconnue, au mur de la glaise bleue, près du puits des Députés, ne dépassait pas sensiblement ce puits vers le Nord. Ce fut à ce moment, à la fin d'octobre 1866, que M. Ch. Eloy prit la direction des travaux souterrains de Pontpéan. Il fit prolonger le troisième et le quatrième coupement au Nord du puits des Députés ; ces coupements trouvèrent le minerai au toit de la veine quartzeuse, avec une certaine puissance et séparé simplement parla glaise bleue de la diorite altérée du toit. Cette constatation amena à rechercher régulièrement, par la suite, le minerai au delà des quartz du toit du filon; elle fut l'origine première de la découverte, effectuée peu de temps après, d'une nouvelle colonne métallifère qui devait prendre un développement considérable en profondeur et contribuer à assurer l'avenir de la mine. La situation de celle-ci devait cependant rester précaire pendant longtemps encore. Pour permettre l'exploitation du minerai reconnu au voisinage du puits des Députés, on installa sur ce puits, en 1868, une machine à vapeur monocylindrique, à engrenages, d'une puissance nominale de 24 chevaux, qui devait assurer l'extraction au moyen d'une benne unique,, suspendue à un câble en acier de 16 millimètres de diamètre. Cette installation un peu rudimentaire assura à elle seule, pendant dix années, la presque totalité du service d'extraction de la mine de Pontpéan. Elle permit tout d'abord d'activer le fonçage du puits des Députés, qui avait été repris en 1865, et d'amorcer, à la fin de 1868, la traverse du vingtième niveau. Mais il fallait avant tout soutenir la production ; on ne pouvait compter à cet effet sur le minerai reconnu parle dix-septième niveau, car ce