Annales des Mines (1912, série 11, volume 1) [Image 48]

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ÉTUDE SUR LES GISEMENTS DE FER DE L'ALGÉRIE

ÉTUDE SUR LES GISEMENTS DE FER DE L'ALGÉRIE

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de Ras el Medjem. « En gros, on trouve à la base une assise épaisse de schistes bleu noirâtre; au-dessus, une énorme assise de schistes où domine le jaune rougeâtre ; en haut, une assise fort épaisse aussi de schistes à cassure grenue et âpre, qui, sur certains points, passent à de véritables grès blanchâtres ou jaunâtres qu'au premier aspect on prendrait facilement pour des roches éruptives. La puissance totale qu'on peut apercevoir sur le flanc oriental de la vallée de l'Oued Ahnaï atteint au moins 1.500 mètres (*). » Au milieu de ces schistes supposés anciens, des roches porphyriques verdâtres, que J. Pouyanne avait déjà signalées à Gar Rouban et dans la région de Benisaf, forment d'assez nombreux dykes. Au-dessus de ces schistes, M. L. Gentil place dans ptifralias un conglomérat « formé de débris usés de schistes primaires, de galets roulés de. quartzites et de quartz laiteux de ces mêmes schistes, unis par un ciment argilo-gréseux, rouge, très ferrugineux; l'épaisseur de cette formation est d'une quarantaine de mètres (**) ». Ainsi que M. A. Brives l'a observé, le trias marneux et gypseux s'intercale en de nombreux points et en particulier sur le flanc Ouest du djebel Sidi Sefiane, entre cet infralias et les schistes des Traras. Dans la carte cidessus, on ne l'a pas distingué de linfralias. On peut, avec M. Gentil, distinguer dans la série Iiasique deux parties qui n'ont pas été séparées sur la carte de la fiy. 4. « 1° A la base, assise de calcaire ou de dolomie compacts, sans fossiles déterminables, pouvant dépasser 100 mètres de puissance ;

FIG.

3. — Carte géologique de la bordure Nord-Est du Massif des Tran (d'après M. L. Gentil).

(*) J. POUYANNE, loc. cit., p. 4. (**) J. Pouyanne a signalé cette assise détritique de la base des calcaires, dans sa Notice géologique sur la subdivision de Tlemcen. C'est même l'existence de ces bancs formés de débris des schistes qui constitue pour lui la seule preuve de l'âge antéliasique de ceux-ci.