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ÉTUDE SUR LES GISEMENTS DE FER DE L'ALGÉRIE
Kerrata. Un ruisseau, afiluent dé rive droite de l'oued Agrioun, divise son territoire en deux parties : au Nord, les schistes crétacés prédominent; au Sud, ce sont les calcaires à gros bancs du lias moyen qui sont superposés anormalement aux schistes; au milieu de ceux-ci apparaissent d'ailleurs des lambeaux de marnes gypseuses triasiques et de calcaires liasiques et les travaux de mine ne sont pas venu éclaircir les relations entre les assises des divers étages. Toutes sont traversées par des gîtes d'allure assez nettement filonienne et dont le remplissage est constitué par do la barytine, de l'hématite et de la sidérose avec des quantités plus ou moins notables de cuivre gris. Ces gisements cuivreux ont été et sont encore exploités peu activement; mais, il y a quelque quatre ans, on a entrepris des recherches sur deux amas ferrugineux qui paraissent importants. Ce sont des lentilles dirigées sensiblement du Nord au Sud, c'est-à-dire à peu près normalement aux strates encaissants, et dont la formation a sans doute été déterminée par des zones de fractures parallèles à l'oued Agrioun. A cause des ravins aux pentes abruptes, leurs affleurements dessinent des lignes sinueuses: ceux de l'amas occidental s'aperçoivent au niveau de la rivière (cote 150) et s'élèvent ensuite vers l'Est sur une longueur de 120 mètres jusqu'à l'altitude de 225 mètres; ils s'incurvent alors vers le Nord et on peut les suivre sur 150 mètres entre les cotes 175 et 225; leur largeur véritable dépasse parfois 20 mètres ; ceux de la seconde masse atteignent localement l'altitude de 275 mètres, mais se tiennent sur la presque totalité de leur développement entre les lignes de niveaux 225 et 250 dont ils affectent sensiblement la forme; leur dimension transversale est encore de 15 à 20 mètres; il semble y avoir des indices situés plus haut que ces derniers, mais qui s'y rattachent sans doute. Le minerai est à peu près identique à celui du gîte suivant; pourtant la barytine,
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assez abondante à la surface, paraît disparaître en profondeur et il en est de même du cuivre gris; les gangues sont ou dé l'argile ou du calcaire dolomitique ; la calcite parait jouer un certain rôle dans ces amas de Tadergount ; la sidérose a été rencontrée dans plusieurs chantiers pourtant peu éloignés de la surface. Les gîtes principaux des Beni Felkaï sont encaissés dans une étroite et courte branche de l'Adrar Oumellal dirigé à peu près de l'Ouest vers l'Est et au Sud de laquelle coule dans les schistes crétacés Yirzer Maloit Assena; la crête, dont l'altitude est d'abord voisine de 800 mètres, s'abaisse ensuite brusquement jusqu'au niveau de l'oued Tirza. Ces amas irréguliers sont allongés et alignés suivant la direction du chaînon qui les contient ; le plus souvent leur pendage s'effectue vers le Nord ; leurs affleurements pouvaient se suivre avec quelques lacunes sur plus de 600 mètres ; ils constituaient une zone minéralisée qui' courait d'abord du Nord-Ouest au Sud-Est, sur le versant Nord de la montagne, mais qui, plus à l'Est, prenait l'orientation de la crête qu'elle traversait parfois ; deux des taches superficielles ne mesuraient pas moins de 3.000 mètres carrés de surface ; outre cette bande principale et à 70 ou 80 mètres au Sud-Ouest, on connaît, vers l'extrémité Ouest du rameau montagneux, un affleurement allongé du Nord-Ouest au Sud-Est, mesurant environ 200 mètres carrés et qui parait être la partie haute d'un gîte différent du précédent et placé à son mur. A Tala Mraï et dans la vallée de l'Irzer Kinchiane, il existedos indices superficiels peu étendus ou ne donnant que des produits de mauvaise qualité. Le minerai est, comme dans tous les gîtes de mêmemode, un mélange d'hématite et de lîmonite, renfèrmant rarement des parties uniquement carbonatées ; aux affleurements, il est souvent accompagné de cuivre gris, de