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EXPÉRIENCES
SDR
LES
POUSSIÈRES
DE
HOUILLE
de longueur. Elle reste fort douteuse avec des zones de plus grande longueur. La schistification ainsi entendue aurait cependant beaucoup plus de chances d'être efficace dans les cas où l'explosion initiale serait peu violente ; ce pourra être le cas dans certaines régions de la mine à galeries étroites et tortueuses ; ce sera également le cas si le gisement initial est peu favorable à la propagation, notamment si sa teneur en cendres est élevée ; c'est pourquoi on ne peut que recommander de généraliser la schistification ; par cette méthode nous savons que l'on diminue beaucoup la probabilité qu'un coup de poussières prenne naissance ; mais nous voyons en outre que si une explosion survient quand même, comme elle rencontre dès l'origine un gisement peu favorable à la propagation, il y a quelque chance qu'elle ne devienne pas trop violente et qu'elle finisse par s'arrêter lorsqu'elle rencontrera une zone schistifiée d'une manière plus intensive. En définitive, s'il ne faut guère compter sur l'efficacité des zones d'arrêt que l'on prétendrait réaliser en schistifiant, par exemple, un tronçon de galerie de 100, ou 200 mètres de longueur, intercalé entre des régions nettement favorables à la propagation, la schistification généralisée n'en reste pas moins éminemment recommandable ; si, par ce moyen, ou par d'autres, on a fait en sorte que les gisements de poussières soient, d'une manière générale, peu favorables à la propagation, ou si les dispositions de galerie sont de nature à contrarier le développement de l'explosion, les zones d'arrêt pourront être employées avec plus de confiance ; il sera bon d'atteindre pour ces zones un taux de schistification élevé, que l'on pourrait fixer, en première approximation, à 90 p. 100. Schistification au voisinage du point initial (fig. 25). — Il n'était point mauvais de vérifier, dans la galerie de
ET
SDR
LES
MOYENS
DE
COMBATTRE
LEDRS
DANGERS
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230 mètres, les résultats précédemment obtenus sur l'efficacité de la schistification pour arrêter une explosion à son début. La vérification fut faite dans des conditions un peu plus dures que lors de la troisième série d'essais, par ce fait que, suivant la règle observée dans la quatrième série, nous avons maintenu un gisement de 5 mètres de poussières fines et pures devant le coup de mine initial. <L500 ■
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338 FIG. 2O.
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Schistification au voisinage du point initial.
Les autres conditions initiales restaient les mêmes. Les essais 288, 289, 290, 293 et 296 montrent que les gisements à 25 et 30 p. 100 de schistes déclenchent l'explosion généralisée et peuvent même produire des explosions violentes. Au contraire la propagation s'est arrêtée avant le terme de la galerie dans les deux cas où l'on a opéré avec des gisements à 40 p. 100 de schistes. Chaulage. — Nous rapprocherons des essais sur la schistification un essai unique sur l'effet du chaulage (essai 275). Il ne s'agissait pas d'étudier l'effet du chaulage comme moyen de fixer et rendre inoffensives les poussières qui se déposent sur les parois ; la pratique montre, en effet, avec une évidence suffisante, qu'un bon chaulage constitue un excellent moyen de dépoussiérage des parois. Mais il est évident également qu'il agit bien moins efficacement sur les poussières du sol. L'agglomération par la chaux y est très incomplète; par contre, il