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EXPÉRIENCES
SUR LES
POUSSIÈRES
DE
HOUILLE
qui prennent naissance quand varient la vitesse et le régime de combustion ; la variation dé pression qui en résulte se déduit par exemple de w a selon la courbe (pw) relative à l'air. On remarquera que si X est constant, ce qui peut être admis en première approximation, les entraînements iv a et,w g sont proportionnels aux variations C — C de la vitesse de combustion ; il en est de même de la variation de pression, dans la mesure où l'on peut confondre la courbe (pw) avec sa tangente. •Ainsi, en l'absence de tout passagè d'onde à travers la région dù se propage la combustion, les vitesses des tranches d'air et de gaz ainsi que la pression demeurent invariables, aussi bien en avant qu'en arrière de la flamme, tant que la vitesse et le régime de combustion ne changent pas ; tout changement de cette vitesse et de ce régime amène des variations de vitesses de tranches et de pression que nous savons maintenant calculer; ces variations sont approximativement proportionnelles aux variations de la vitesse de combustion.
ET
SUR LES
MOYENS
DE
COMBATTRE
LEURS DANGERS
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le second. Comme il y a nécessairement, après comme avant le passage des ondes, équilibre de pression de part et d'autre delà tranche de séparation, les variations de pression, produites dans les gaz brûlés par la succession de l'onde directe iv { et de l'onde inverse iv3 , et dans l'air par l'onde directe w.2 , sont égales, et l'on en déduit, comme ci-dessus, avec une approximation d'autant plus grande que les variations de pression sont plus petites : w< — w 3 _
u
D'autre part, tant que la vitesse et le régime de combustion n'ont pas varié, la différence algébrique entre les vitesses de tranches en deçà et au delà de la flamme doit rester constante; or, du fait du passage de l'onde, la vitesse côté gaz varie de w t + w 3 ; côté air, elle varie de w»; pour que la différence demeure constante, il faut que tt>2.=2%tt>j -1- w 3 . On en déduit : 2
Propagation d'une onde de l'air dans les gaz brûlés ou réciproquement. — Pour évaluer ce que seront, à un instant donné, ces vitesses de tranches et cette pression, il nous faut encore apprendre à calculer les modifications qu'apportera le passage d'une onde de l'air vers les gaz brûlés ou réciproquement. Un raisonnement par l'absurde montrerait aussitôt qu'une onde directe w it au moment où elle rencontre la tranche de séparation de l'air froid et des gaz chauds, donne nécessairement naissance à deux ondes, l'une directe, w2 , se propageant dans le second milieu, l'autre inverse, w 3 , se réfléchissant dans le premier milieu. Ceci admis, supposons d'abord, pour fixer les idées, que les gaz brûlés constituent le premier milieu, que l'air forme
u.
— 1
De même une onde inverse w\ allant de l'air vers les gaz brûlés détermine deux ondes, l'une inverse w\ dans les gaz, l'autre directe w' 3 réfléchie dans l'air, et l'on aurait entre ces entraînements des relations analogues, 1 obtenues en changeant \i. en - :
w'2 W>3