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EXPÉRIENCES
SUR
DES
POUSSIÈRES
DE
HOUILLE
celui qui se trouve réalisé au cours d'une explosion, même A pendant la période initiale. Enfin, l'un des résultats les plus importants de ces essais 1 a été la classification des poussières, suivant leur teneur .J en matières volatiles, en inflammables et non inflam- î mables dans les conditions des essais. Les premières com- M prenaient des poussières de Commentry à 32 et 35 0/0 J et de Blanzy à 39 0/0, ainsi que les poussières de lignite 3 à 50 0/0 de matières volatiles. Parmi les non inflam- - j mables se classaient les poussières d'Anzin à 18, 19, 19,5 % et 24,6 0/0 de matières volatiles. Ainsi se sont trouvées démontrées dès 1882, quoique ] parfois oubliées depuis, certaines des propriétés les plus caractéristiques relatives à l'inflammabilité des poussières. EXPÉRIENCES DE THORPE.
Depuis, de nombreux auteurs ont imaginé des dispositifs de laboratoire permettant l'étude de l'inflammabilité des poussières et des divers modes d'inflammation. m Thorpe (*) employa un tube en bois de 3 ,66 de Ion-, j cm m gueur et de 12 ,7x 12 ,7 de section; vers le milieu, ce tube porte deux petits tronçons perpendiculaires; le dessus du tube est monté sur charnière et peut être ainsi facilement ouvert ; pendant les essais, il est fermé et solidement fixé en place. A l'extrémité du tube peut être em adaptée une boîte cubique de 22 ,8 de côté, portant à sa partie supérieure une petite porte et latéralement un trou pour l'introduction d'un canon de pistolet. La poussière à j étudier étant placée à l'intérieur du tube, on tire un coup de pistolet qui produit le soulèvement et l'inflammationil des poussières. On peut également étudier l'inflammation par un coup» (*) Journ. Chem. .Soc, t. LXI, p. 414.
ET SUR LES MOYENS DE
COMBATTRE LEURS
DANGERS
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de grisou en remplissant la boite cubique d'un mélange grisouteux. L'auteur constate que la facilité d'inflammation dépend de la nature des poussières et de la cause initiale. Dans les cas favorables, la flamme sortait d'environ 1 mètre de son appareil. Thorpe a montré également l'influence de la finesse et de l'humidité ; il a recherché le sens des dépôts de poussière qui se forment sur les bois dans les explosions en employant de la poussière de lycopode et constaté que le dépôt se faisait à l'opposé du sens de l'explosion. EXPÉRIENCES D'HOLTZWART ET MEYER.
En 1891, Holtzwart et Meyer ont étudié l'inflammabilité des mélanges d'air et de poussières de lignite et ont démontré leur caractère explosif (*). Leur appareil se compose d'un tube de verre d'environ 50 centimètres cubes de capacité et portant soudées vers sa partie médiane deux électrodes en platine distantes de 3à4 millimètres etentre lesquelles on peut faire éclater l'étincelle d'induction. Cette chambre d'explosion communique avec un flacon au moyen d'un tube portant un robinet. Dans ce flacon, on peut comprimer de l'air à une pression déterminée indiquée par un manomètre. Pour cela, le flacon communique, par l'intermédiaire d'un tube de caoutchouc portant une pince à vis, avec un autre flacon qui est lui-même relié à un réservoir d'eau situé à l m ,50 au-dessus de lui. La poussière à étudier est placée contre le robinet et, par la manœuvre de ce dernier, on peut souffler un nuage poussiéreux à l'intérieur du tube d'explosion. Les auteurs concluent à l'inflammabilité des nuages de poussières de lignite ; ils ne trouvent aucune relation (*) Dingler's Polylechnisch.es Journal. Tome II, 1912.
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