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EXPÉRIENCES
SUR
LES
POUSSIÈRES
DE
HOUILLE ET
finesse, ils ont séparé une poussière, qui, tamisée au tamis n° 80, nécessitait un courant de 11,75 ampères, en quatre groupes de grosseur décroissante au moyen des tamis n os 120, 150 et 200 et ont constaté que chacun de ces groupes nécessitait respectivement des courants de 12, 10,5, 10,25 et 9,75 ampères pour l'inflammation. EXPÉRIENCES
EXÉCUTÉES DE
A
LA
STATION
I I
D'ESSAIS
PITTSBURG.
The Explosibilily of coal dust.
LES
MOYENS
DE
COMBATTRE
LEURS
DANGERS
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sr
Des essais sur l'inflammabilité des poussières de houille ont été également entrepris à la Station d'essais de Pittsburg (*), par M. Frazer. L'appareil se compose d'un flacon à deux tubulures, dont la tubulure supérieure porte un gros tube fermé au sommet sur lequel est soudé latéralement un tube de plus . petit diamètre ; dans ce dernier peut se déplacer une petite bille servant à caractériser la violence de l'explosion. Par la tubulure supérieure pénètrent deux gros fils I de cuivre reliés à l'intérieur du flacon à un fil de platine jouant le rôle d'inflammateur et disposé suivant deux arcs de cercle. La tubulure inférieure porte un bouchon traversé par un tube de verre recourbé à angle droit à l'intérieur de la I bouteille et terminé par un entonnoir qui vient au voisinage du fil de platine et dans lequel est disposée la poussière à essayer. Ce tube communique avec une boule en verre de 150 centimètres cubes de capacité dans laquelle un dispositif approprié permet de comprimer de l'air à une pression donnée ; en ouvrant une pince de Mohr, on souffle de bas en haut un nuage poussiéreux ; celui-ci vient s'enflammer au contact du fil do platine incandescent. (*) G. -S. RICE,
SUR
Les poussières sont essayées à la dose de 0 ,04 et soufflées sous une pression de 165 millimètres de mercure; la spirale est chauffée pendant trois minutes avant l'essai, avec un courant de 6 à 7 ampères. Les différents charbons essayés par cette méthode ne donnèrentpas de grandes différences, etles auteursexpliquent ce résultat en disant que la quantité de chaleur dégagée par la spirale est trop grande vis-à-vis de celle produite par la combustion des poussières, de telle sorte que les différences entre ces dernières sont masquées. Dans un appareil plus récemment construit, les auteurs ont modifié le dispositif de mesure de la pression. La bouteille a été remplacée par un globe de 1.500 centimètres cubes de capacité ; la tubulure inférieure est munie du même dispositif de soufflage ; la tubulure supérieure, outre les électrodes, porte un tube de verre, à bords, rodés, qui est obturé par une petite bille d'acier. On cherche le poids à ajouter sur la bille pour empêcher cette dernière d'être soulevée lors de l'inflammation des poussières.. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau suivant :