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EXPÉRIENCES SUR LES POUSSIÈRES DE HOUILLE
ET SUR LES MOYENS DE COMBATTRE LEURS DANGERS
Ils ont constaté que le charbon de bois jouait un rôle analogue à celui du sable et qu'il pouvait être rendu inflammable après humectation avec du pétrole et séchage à l'air libre. Afin de pouvoir étudier les effets explosifs des différentes poussières, les auteurs ont construit un troisième appareil (*), qui se compose d'un ballon de 2 litres sphérique et portant deux tubulures latérales et une troisième, au sommet, par laquelle pénètre une spirale de platine. L'une des tubulures latérales sert à souffler le nuage poussiéreux à l'aide du même dispositif que dans l'appareil précédent. La troisième tubulure communique avec un tube en (J jouant le rôle de manomètre à air comprimé et fermé à son autre extrémité par un caoutchouc muni d'une pince. Les résultats obtenus [sont résumés dans le tableausuivant : DEPLACEMENT PROVENANCE
NATURE .
des poussières
HUMIDITÉ
100 14,86 1.52 6,08 8,58 1,07 5.20 5,01 6.00 4.14
p. Artificielle.
— — —
Yard
[ Naturelle. Poussières du fond. )
-
l
-
MATIERES
CARBONE
volatiles
fixe
p. 100 45.77 34.01 38,22 31,89 27.49 29.05 28.38 21.70 21,31
p. 100 3ô,87 58.55 52.85 57,78 03,72 42,22 37,08 7,63 12: 06
du niveau de l'eau dans lt BUM'trt à air comprimé
p. 100 3,50 0.94 2,85 1,81 7,72 23.60 29,60 64.67 62,51
6,1 10.2 3,8 3,8 0
0
I La chambre manométrique avait 30' m ,5 de hauteur
Les poussières employées étaient tamisées au tamis n° 240. Le poids soufflé était de 2 grammes, la pression du soufflage de 20 cra ,3 et le courant dans la spirale de 15 ampères. (*) Trans. Inst. M. E,, vol. XXXIV, p. 98.
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Plus tard, le manomètre a été remplacé par un pendule dont le déplacement angulaire était caractéristique de la violence de l'explosion. Les résultats obtenus ont été les suivants :
PROVENANCE DES CHARBONS
Gordon Ilotise Harvev Splint Busty Baudolph Cannel Bustv (Bedbeugh)
PIN ESSE
POIDS
DÉVIATIONS
tamisées 200 200 200 200 200 200 200
milligrammes 500 5U0 500 500 500 500 500
centimètres 60 45,7 45,7 42,2 41 ,5 ' 20,2 9,2
IMPULSIONS
100 78,6 78 ,0 72.9 71 40 ,4 16,3
L'examen de ces tableaux montre que la composition doit jouer un rôle dans l'inflammation. Les auteurs donnent quelques indications sur la température probable de la spirale ; cette température ne peut pas être déterminée en fonction de la résistance de la spirale, car cette dernière s'altère assez rapidement et sa résistance varie dans d'assez fortes proportions ; il en est de même de sa température pour un courant d'une intensité donnée. Iîedson et Widdas rangent les températures d'inflammation entre 700-800° et 1.300-1. 400". Plus récemment, Iîedson et Widdas ont étudié l'inflammation de l'amidon, de la farine et du sucre. Ces produits ont été tamisés au tamis n° 200 et ont nécessité, pour l'inflammation, des courants de 8,5 ampères pour l'amidon et le sucre, et de 9 ampères pour la farine, alors qu'un charbon bitumineux de même finesse nécessite 12,5 ampères. Les auteurs attribuent cette différence d'infiammabilité aux matières volatiles dont la teneur est de 97,9 pour l'amidon, 91,4 pour le sucre, 88,7 pour la farine et 28,55 pour le charbon essayé. Les auteurs ont également étudié l'influence de la