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EXPÉRIENCES SDR DES POUSSIÈRES DE HOUILLE
trop et que la flamme ne risque de remonter dans la canalisation cylindrique, le maximum dans ce cas n'est pas atteint au moment où cesse l'alimentation des poussières. En enlevant le manchon, on a obtenu des indicationsde température plus conformes à l'allure de la combustion,, sans retard notable. Nous ne rendrons compte que de ces dernières mesures. Onze essais ont été faits avec une vitesse d'air de m 4 ,30 par seconde et une densité de nuage de 690 grammes par mètre cube ; l'approvisionnement en poussières durait environ quinze à vingt secondes. Dans ces divers essais la flamme a commencé par entrer dans le tube conique jusque vers le point où la vitesse sur l'axe atteint 13 à 16 mètres ; puis, après un temps de stationnement, elle a fini par remonter le courant jusqu'à une région à vitesse axiale d'environ 20 mètres par seconde. Le couple, placé à l'orifice et dans l'axe, soit à 2 mètres ou 2 m ,50 du front apparent de la flamme, indique tout d'abord une température de 1.290 à 1.375°, qui s'élève ensuite jusque vers 1.360 à 1.450° (4 essais). Si l'on place le couple à l'intérieur de la buse et dans l'axe, àO m ,40 de l'orifice, donc à l m ,60 ou 2 m ,10 du front apparent de la flamme (2 essais), on note des températures moins élevées, à savoir 1.255 et 1.270° au début, 1.340 pour le maximum final. Plus près du front (0 m ,90 à l m ,40) on observe un maximum de 1.100°, atteint graduellement (1 essai). Plus près encore du front apparent (0 m ,40 à 0 m ,90), le maximum n'est plus que de 350° dans un essai et 850 dans un autre. Enfin, à hauteur du front apparent on n'observe que 70° (1 essai). On conclut que les progrès de la combustion font mon-
ET SUR LES MOYENS DE COMBATTRE LEURS DANGERS
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ter progressivement la température das gaz sur les 2 mètres ou 2 m ,50 qui séparent le front apparent de la flamme de l'orifice de la buse. Quand il n'y a pas combustion, cet intervalle est parcouru par le nuage poussiéreux, dans l'axe, en un tiers de seconde ; ce temps est moindre, dans le cas de la combustion, en raison de l'augmentation de volume spécifique des gaz chauds et de l'augmentation de vitesse qui en résulte. ■ Les faibles températures mesurées à quelque distance du front apparent de la flamme, paraissent confirmer l'hypothèse que celle-ci remonte le long des parois, où l'on observe sa marche, plus loin que dans la région axiale, où so fait la prise de température. Nous avions donc raison de considérer comme suspectes les mesures de vitesse basées sur l'observation de la flamme par les trous de la buse. La température mesurée vers l'orifice et avant que réchauffement des parois n'ait sensiblement modifié les conditions de la combustion est de 1.290 à 1.375° ; elle est quelque peu inférieure à la température calculée d'après les compositions de la houille essayée et des gaz brûlés ; mais la combustion n'est peut-être pas encore complète à l'orifice ; nous n'avons d'ailleurs pas vérifié ce point particulier, parce que nous n'avons pas voulu risquer de détériorer la monture de notre couple en la présentant à l'épanouissement delà flamme au delà de l'orifice. . Deux essais nous ont enfin donné une première indication relativement à l'influence de la densité du nuage sur la température de combustion. Dans l'un d'eux, la densité a été réduite de moitié et ramenée à 345 grammes par mètre cube ; la flamme s'est avancée presque tout de suite jusqu'à une région où la vitesse axiale atteignait 25 mètres par seconde ; le maximum de température observé à l'orifice fut de 1.590°. Dans l'autre, au contraire, la dose fut doublée et l'on
