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REVUE DES ACCIDENTS D'APPAREILS A VAPEUR
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cadre d'assemblage de l'enveloppe et du foyer, un ^grave sillon de corrosion. Les épaisseurs de cassure fraîche, constatées sur la partie restée fixée au cadre, s'abaissaient en effet vers le milieu de la longueur de la déchirure, à 2 ou 3 millimètres, et même, sur un point,
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FIG .
25. — Enseiu blc de l'état des lieux après l'explosion.
L'état dans lequel on a retrouvé le manomètre n'a permis de faire sur cet appareil aucune constatation ; on a donc le choix entre deux suppositions : ou cet appareil était paralysé par quelque entartrement, ou son robinet avait été laissé fermé. Quant aux soupapes, les témoins disent qu'elles n'ont donné issue, depuis l'allumage du ■feu jusqu'à l'explosion, à aucun échappement de vapeur. C'étaient des balances à ressort. L'examen de l'une d'elles a montré que le ressort était décroché et devait être dans cette situation depuis longtemps; il est donc certain que cette soupape était calée, probablement par le serrage à fond de l'écrou de réglage. Par contre, la seconde était, en apparence, à peu près bien réglée; mais il est possible que l'écrou eût été manoeuvré entre, l'accident et l'enquête, ce qui laisse le champ ouvert à l'hypothèse 'un excès de pression. Accident du 24 aoïit 1910 à Bautanges (Saône-etLoire). — On est surpris de trouver encore, même pour faire explosion, des chaudières à section elliptique. Notre étude de 1904 en avait rencontré deux; celle qui adonné lieu à l'accident du 24 août 1910 était analogue. Sa cons. traction remontait à 1880. Le corps cylindrique était [assemblé, à ses extrémités, avec les plaques tubulaires terminales par l'intermédiaire de cornières ; ilétait percé, là la partie supérieure, d'un trou d'homme de 35 centiImètres sur 28 centimètres. Le timbre était de 6 kiloigrammes ; la dernière épreuve avait eu lieu le 17 juin, [.cinq semaines avant l'accident. Vers le
Fitt. 26. — Autre vue de l'état des lieux.
milieu
d'août, le propriétaire de l'appareil