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FOURNEAU
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fonctionne comme un four ordinaire à résistance, d'où voltage plus faible, mais ampérage normalement plus fort que dans l'appareil suédois. Il faut par contre des
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éviterait ou plutôt diminuerait sensiblement les pertes par rupture, pertes qui ne permettent pas de se rendre compte de la consommation réelle par tonne de fonte. Chaque électrode porte, à l'une de ses extrémités un pas de vis conique, à l'autre un écrou conjugué, le tout taillé dans la masse de graphite, ce qui permet l'accouplement continu. Les gaz produits par la réduction des oxydes montent vers le gueulard et sont brûlés après un certain parcours de manière à échauffer les matières descendantes et par suite à diminuer la consommation de courant électrique ; cette combustion se fait au moyen d'air insufflé par une série de tuyères. Les gaz brûlés se rendent ensuite dans une sorte de réservoir à minerai où ils abandonnent leurs dernières calories. La combustion avec excès d'air transformerait partiellement la magnétite en hématite, d'où dépense supérieure de carbone de réduction, si l'on ne prenait soin d'éviter autant que possible cet inconvénient par un réglage convenable de la combustion. La fermeture du gueulard est double. Les minerais sont concassés à la grosseur d'une noix avant enfournement.
FIG.
20. — Schéma du fourneau d'Héroult.
électrodes assez longues pour leur pénétration dans la charge sur une grande longueur, ce qui peut causer des pertes importantes par rupture lors d'une descente brusque des matières dans le creuset. Un abaissement à 20° au lieu de 35" de l'angle des électrodes avec la verticale
Résultats. — La consommation de courant paraît avoir été en moyenne, pour des fontes grises, de 1 .940 kilowattsheure ; ceci conduirait à une production par kilowatt-an de 4 l ,52, par cheval-an de 3 l ,29, un peu inférieure à celle espérée de 4 tonnes. Le résultat est donc assez comparable à celui obtenu en Suède. La consommation de charbon de bois n'a pas été donnée, mais elle paraît se rapprocher aussi de 20 hectolitres. Quant à la production, elle atteignait facilement 16 tonnes par jour. Le coefficient de passage des charges (rapport du volume des charges passées par vingt-quatre heures au volume de la cuve) est de 1,55; à Trollhàttan, on avait des nombres correspondants variant dans la première série d'expériences (1910 à 1911) de 1,21 à 1,91. Tome
III,
1913.
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