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gélation sur toute la hauteur qu'il faut, nous semble-t-il, donner la préférence si L'on veut entreprendre un fonçage dans le Peel avec le maximum de chances de succès. Il n'est pas inutile à ce sujet de rappeler les étapes franchies, au cours des dernières années, dans l'application du procédé : puits Solvay, à Wesel, 330 mètres congelés; puits Carl-Alexander, près Aix-la-Chapelle, 400 mètres; puits Deutscher Kaiser, à Dinslaken, 415 mètres ; en Campine, des fonçages en cours atteindront même 530 mètres (*). Il est naturel de penser que ces dernières expériences seront des plus précieuses pour les fonçages du Peel, où la hauteur de congélation sera encore de 100 mètres supérieure à celle des puits de Campine. Deux difficultés principales sont en somme à vaincre dans l'emploi de la congélation à grande profondeur : assurer la verticalité des sondages, puis une congélation suffisante des terrains. Sur le premier point, il «st probable que la technique n'a pas dit son dernier mot, malgré les remarquables progrès qu'elle a déjà accomplis tant dans l'exécution des sondages que dans la mesure de leurs déviations (**). En ce qui concerne le deuxième point, il s'agit surtout d'envoyer dans le terrain un nombre de frigories suffisant, ce qui nécessite, pour les grandes profondeurs, des installations frigorifiques énormes et partant fort coûteuses (***). Il ne faut pas oublier toutefois que dans le Peel les difficultés ne résulteront pas seulement de la hauteur des terrains à congeler, mais aussi (comme en Campine d'ail* Entreprise de la « Gewerkschaft Deutscher Kaiser », de Hamhorn. pour le siège de Zwarlberg. (**) Cf. Revue universelle des Mines, septembre 1910, et Annales des Mines de Belgique, 2* livraison 1911. (***) L'installation frigorifique des puits Solway (D = fi mètres' avait une capacité de 130.000 frigories-heure. Pour D = 6 mètres, H = 400 mètres, il faut compter 1 million de frigories-heure d'après le professeur Stegemann (GVickauf, 16 mars 1912).
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leurs) de la rencontre de sources salées, qui auront nécessairement une température élevée. C'est là surtout, semble-t-il, que gît la plus grande difficulté du problème ; mais, sur ce point encore, la technique a fait de remarquables progrès : dans le creusement du puits Prius-Adalbert-Oldau (*), mine de Kali, on a réussi (1910) à congeler des terrains (gypse fissuré) où une venue d'eau contenait 20-2-5 p. 100 de NaCl ; la température de la solution de Cad2 dut être abaissée jusqu'à — 43° C. C'est ce que l'on appelle en Allemagne le Tiefkàlte eerfahren. La température naturelle des terrains devant contribuer aussi à rendre plus difficile la congélation à grande profondeur, il peut être intéressant de donner les résultats des mesures géothermiques exécutées dans les sondages du Peel : Au sondage —
n°
9 on a trouvé : 21° à 15
—
570 m. et 34° à 1.036 ni.
58° à 1.150 m.
D'après les communications du service d'exploration, les premiers chiffres seraient assez peu sûrs, le dernier mériterait plus de confiance ; comparé à ceux qui ont été obtenus dans d'autres régions minières (Zuchow, 41°, 8 à 1.036; Ronchamps, 47°, 4 à 1.009), il serait d'ailleurs plutôt défavorable. Au résumé, il est bien certain que l'exécution d'un fonçage dans le Peel, dans les conditions générales fixées plus haut, présente de très grosses difficultés qu'aucun procédé, en l'état actuel de la technique, n'est absolument sûr de vaincre. La congélation sur toute la hauteur des terrains aquifères est cependant le procédé qui
rf,rt ' f !i ': ( - Deutsch. Ingen., 21 janv. 1911, aes Mines de Belgique, 1911, p. 314. Cf Z
s h i f des Ver
et Annales