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LA HOUILLE EN HOLLANDE
semble avoir le plus de chances de réussir ; le passé à ce point de vue permet de bien augurer de l'avenir. Un point paraît non moins certain, c'est que l'exécution d'un puits par ce procédé sera une opération des plus coûteuses. Nous négligeons volontairement ici l'examen du côté économique de la question (*).
BASSIN DU LIMBOURG-SUD.
Quoique découvert depuis bien longtemps et même livré à l'exploitation, le Limbourg-sud est, on peut le dire, moins bien connu dans son ensemble, que le Peel. Plusieurs faits expliquent cette situation : Dans la période antérieure à 1901, de nombreux sondages y furent exécutés, mais sans unité de vue, les explorateurs ayant surtout pour but de prouver l'existence de la houille pour obtenir des concessions. Ces sondages, pour la plupart, n'avaient pas pénétré profondément dans le houiller. D'autre part, les travaux d'exploitation ne sont pas encore très développés relativement à la superficie concédée, et la coordination des découvertes qui en résultent n'est pas achevée. Enfin le service de l'exploitation des mines d'État a exécuté dans son domaine une série de sondages, dont quelques-uns profonds, mais les résultats n'en sont pas encore publiés.
(*) Dans l'article déjà cité, le professeur Stegemann donne de nombreux chiffres sur le prix de revient des fonçages à l'aide de la congélation; pour un puits de 6 mètres de diamètre, creusé et cuvelé en fonte jusqu'à 400 mètres, le -prix par mètre serait de 1.500 marks, soit 9.375 francs environ.
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ÉTUDE SOMMAIRE DU GISEMENT.
Tectonique. — Ainsi qu'il a été dit précédemment, le bassin du Limbourg-sud, prolongement vers l'est de celui de la Campine, est tout entier situé dans la zone des grandes cassures, de direction S.S.E.-N.N.O., qui par leur ensemble conduisent à la dépression de Gei-. lenkirchen. Dans le détail, les diverses failles du système limitent un certain nombre de compartiments, comme dans le Peel, qui ont joué les uns par rapport aux autres et qui pratiquement forment aujourd'hui une succession de horsts et de fosses. D'autre part, en dehors du jeu des failles, le houiller plonge assez régulièrement sous les morts-terrains avec une pente moyenne de 1 : 40 vers le nord. Dans la partie sud-est du bassin (mines Domaniale et Willem), le gisement est plissé d'une façon intense; au nord de Willem au contraire, les couches sont à faillie pente ; il y a exception pour une zone plissée, moins fortement que la première, dans la concession Orange-Nassau. Enfin des plissements transversaux (O.S.O.-E.N.E.) ont créé dans le houiller une succession d'anticlinaux et de synclinaux, qui d'ailleurs ne sont pas encore exactement connus. De même que dans le Peel, ces traits généraux de la tectonique ont influé directement sur la nature du gisement des diverses zones : les couches les plus récentes ont disparu sur les horsts et, d'autre part, un même compartiment présente, lorsque l'on avance vers le nord, des couches de plus en plus élevée» dans l'ordre stratigraphique . Les failles qui ont affecté le houiller ont eh général continué à jouer aux époques géologiques postérieures et assez fréquemment même jusqu'aux périodes les plus récentes. Il en résulte que souvent leur tracé peut être