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LA HOUILLE EN HOLLANDE
LA HOUILLE EN HOLLANDE
4° Fosse de Geilenkirchen, à l'est de la faille Sandgewand. — Première couche : 40 p. 100 de matières volatiles. La coupe (est-ouest) ci-dessus (fig. 4), faite à travers le Limbourg-sud, rend compte de cette disposition (*). Les diverses failles, qui forment éventail vers le sudest (**); semblent se réunir au contraire vers le nordouest en pénétrant en Belgique. Le tableau suivant montre l'allure du houiller, à l'ouest et à l'est de la faille d'Heerlerheide, lorsque l'on avance du sud au nord à travers le Limbourg (***) :
3. Crétacé (Sénonien), formé de calcaires et de marnes également aquifères. En outre, dans le nord du bassin et à l'est de la Sandgewand apparaît, ainsi que l'indique le tableau précédent, le trias (grès bigarré, muschelkalk et keupor) ; la limite sud n'est pas exactement connue d'ailleurs. Au point de vue pratique, tous les fonça ges du Limbourg ont à traverser des couches aquifères sur toute la hauteur des morts-terrains. Tous les puits — à l'exception de ceux de la société Orange-Nassau auxquels M. Honigmann appliqua le procédé qui porte son nom — ont été creusés jusqu'au houiller à l'aide de la congélation. Tandis que la cote du toit du houiller est inférieur à 100 mètres dans le sud du bassin, elle est déjà de 200 mètres à la mine Emma et passe progressivement à 300 et 400 mètres dans les champs de la Meuse et même à 850 mètres à l'est de la Sandgewand.
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COTE
DE
LA
TÊTE
DU
iiouiLLER (niveau d'Amsterdam).
A l'ouest de la l'aille d'Heerlerheide
A Heerlerheide Au puits Emma Au sondage S. M. VII — n° 71 — B« 78 — n" 65 (Belge)
A l'est de la faille d'Heelerheide
1:)2'".2() 59 m ,80 Au sondage n° 33 94 ,60 . — S. M. 111 105 ,40 129 ,90 n» 54 298 ,50 218 ,60 '. — n° 81 611 ,50 (267 mètres de Trias) 345 ,00 382 ,30 S. de Rothem n» 64 (Belge). 1.135'", 00 (658 mètres Trias et Dias)
Morts-terrains. — Ils sont formés des assises suivantes : 1. Quaternaire, composé de sables et de graviers ; 2. Tertiaire, composé de sables et d'argiles avec formation lignitifère, au nord de Heerlen, appartenant au miocène ; à l'est de la Sandgewand existe aussi une formation lignitifère pliocène. Les terrains sont tous aquifères;
(*) Cette coupe est empruntée à une communication faite par M. Klein, géologue du R. O., Grundzilge der Géologie der sùd-IÀmburgischen Kohlenr/ebieles, reproduite dans les Berichten der Niederrhetnischen geologischen vereins (1909). Il en est de même des renseignements qui l'accompagnent. (**) A la faille Sandgewand se rattache la Feldbiss, bien connue dans le bassin d'Aix-la-Chapelle. (***) Rapport du R. O., 1911.
Stratigraphie et richesse du houiller. — Les efforts du service d'exploration ont tendu à réaliser, pour le Limbourg comme pour le Peel, l'identification du gisement avec le gisement westphalien. Nous résumerons rapidement les conclusions actuelles de cette étude (*). Une première assimilation peut être faite entre la couche (grasse) n° 6 du sondage S. M. II (mine Emma) et la couche Catkarina de Westphalie ; l'assimilation s'étend aussi à la couche n" ô de la mine Anna de la Wurm et à la couche Grand-Bac du bassin de Liège. En second lieu, la couche Steinknipp, couche inférieure du faisceau maigre (8 p. 100 de matières volatiles), exploitée dans plusieurs mines du Limbourg, serait (*) Ktude faite par M. W.-C. Klein, géologue du district du Limbourg. Voir à l'index bibliographique les principales publications relatives à cette question.