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LA HOUILLE EN HOLLANDE
LA HOUILLE EN HOLLANDE
l'équivalent de la couche westphalienne Sonnenschein et de la couche Stenaye du bassin de Liège. Ces assimilations sont basées sur : a) La présence d'une zone stérile de 160 mètres environ au-dessous de la veine Steinknipp, zone qui correspond à celle que l'on connaît en Westphalie et dans le Peel. A la base de cette zone se retrouvent, dans chacun des bassins, plusieurs horizons marins caractéristiques ; b) La présence au-dessus de Sonnenschein-Steinknipp d'une zone étendue et riche, dépourvue au contraire d'horizon marin jusqu'au niveau de Catharina, au-dessus de laquelle se place l'horizon à Lingula déjà cité ; cet horizon a été retrouvé précisément au toit de la couche 6 du sondage S. M. II ; c) La rencontre du grès conglomératique caractéristique du niveau de la couche Président (18 mètres d'épaisseur à 390 mètres environ au-dessous du niveau précédent). Il en résulterait que le faisceau maigre, exploité actuellement dans la partie méridionale du Limbourg, serait, au point de vue stratigraphique, l'équivalent du faisceau gras de Westphalie et A\i Peel. La teneur en matières volatiles a simplement diminué. Il en serait de même des couches de la Wurni. Comme conséquence, on devrait attendre sous la couche Steinknipp les couches maigres proprement dites de Westphalie. Il est infiniment probable, il est vrai, que, comme en Campine et dans le Peel (sauf localement pour celui-ci), cette zone est très pauvre. En Westphalie, d'ailleurs, elle n'est pas riche. En étudiant le gisement de la mine allemande Cari Friedrich, située immédiatement au sud du Limbourg, M. Klein a d'ailleurs trouvé une couche qui, par ses caractères paléontologiques et par les horizons marins qui l'environnent, serait inférieure à Steinknipp.
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Le gisement du Limbourg présenterait, en résumé, les divisions stratigraphiques suivantes (*). 1. Charbons flambants{Gasflammkohlen), 40-37 p. 100 de matières volatiles (sondage n° 86), aux environs de Brunssum et Sitlard, c'est-à-dire dans la partie nord-ost du bassin ; 2. Charbon à gaz (Gaskohlen), 37-30 p. 100 de matières volatiles, dans la partie nord de la fosse centrale ; à la base se trouve l'horizon à Lingula correspondant à celui de Catharina ; 3. Charbons gras [Fettkohlen) , 30-20 p. 100 de matières volatiles, dans le nord (à l'ouest de la faille d'Heerlerheide) et le centre du bassin, ayant pour équivalent dans le sud les charbons maigres (15-8 p. 100 de matières volatiles) exploités actuellement dans les concessions au sud de Heerlen et à Heerlen même. A la base de cette zone se trouve la couche Steinknipp, équivalent de la couche Sonnenschein, suivie d'une zone stérile de 160 mètres ; 4. Charbons anthracite ux connus en Allemagne à la mine Cari-Friedrich et sans doute aussi recoupés par les sondages dans la partie tout à fait occidentale du bassin limbourgeois ; à la tête du faisceau se place un horizon marin ; 5. Houiller improductif visible à la surface du sol dans la vallée de la Geul, contenant des bancs de conglomérats et des couches marines. L'épaisseur totale du houiller exploitable serait de 1.650 mètres au minimum. Le tableau suivant indique la richesse probable du gisement (**). W.-G. KLEIN, op. cil. (**) Il est entendu que dans chacune des divisions sont comprises les couches qui y appartiennent normalement au point de vue stratigraphique; les charbons maigres exploités dans le sud sont donc comptés aux charbons gras. (*)