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17 veines appartenant à la partie supérieure du faisceau des charbons gras. Lors de l'accident, les veines n° 3 et n° 6 étaient seules exploitées par les étages II et III (772 mètres et 850 mètres) ; actuellement on aménage la veine n° 14 à l'étage inférieur. Nous avons visité l'exploitation de la veine n° 6 à l'étage 850, ainsi que les travaux préparatoires de la veine n° 14 à l'étage 943. Exploitation de la veine n° 6. — La veine n° 6 a une puissance de l m ,80 de charbon franc avec un excellent toit de grès. Son pendage est d'environ 10°. Le charbon tient 33 p. 100 de matières volatiles. Les voies horizontales de traçage, distantes de 50 mètres suivant la pente, découpent des piliers de 200 mètres en direction. Le déhouillement se poursuit en chassant sur cette relevée de 50 mètres, l'abatage étant fait par recoupes montantes de 6 à 8 mètres de largeur. Le charbon est transporté jusqu'à ia voie inférieure de la taille par un couloir oscillant B actionné par un moteur à air comprimé. De même les remblais, amenés par la voie supérieure, sont transportés par un couloir oscillant A jusqu'à la hauteur du chantier. Au fur et à mesure que le front de taille progresse, on démonte les tronçons du couloir à remblai pour les ajouter au couloir à charbon. Le front d'abatage est disposé obliquement de manière à éviter toute disposition en cloche qui favoriserait les accumulations de grisou {fig. 5). Cette méthode d'exploitation est actuellement la seule employée à la mine de Radbod, de préférence aux tailles chassantes ordinaires. La mine est pourvue d'un réseau très complet de canalisations d'eau sous pression pour l'arrosage des galeries et des chantiers. Les conduites d'eau sont posées jusqu'aux tailles où elles sont prolongées par un tuyau souple de 20 mètres de longueur, au moyen duquel les ouvriers
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doivent arroser leur chantier. Dans les galeries on a établi des « zones humides » de 100 mètres de longueur, où sont installés des appareils à pulvérisation d'eau, distants d'environ 10 mètres et fonctionnant constamment.
FIG. 5.
Nous avons noté également, dans la bowette de retour d'air, une installation de bacs à eau du système Kruskopf, destinés à arrêter les explosions de poussières. Ce dispositif est constitué par des cadres métalliques pivotant à la manière d'une porte autour d'un axe vertical et sur lesquels sont placés quatre bacs à eau demi-cylindriques, mobiles autour d'axes horizontaux, de telle sorte qu'ils puissent être renversés par l'effet de l'explosion. Ces appareils ne laissent pas que d'être assez compliqués, et