Annales des Mines (1914, série 11, volume 5) [Image 42]

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ATTELAGE

AUTOMATIQUE DES

une mâchoire analogue, formant talon de l'ensemble mobile, vient enserrer la branche supérieure : un axe vertical (8), formant goupille et passant à travers les œils dont leurs branches sont percées, les réunit l'une à l'autre, lorsque l'appareil automatique est en position de fonctionnement. Ce même axe-goupille, lorsque l'appareil est rabattu, sert à réaliser l'attelage à main avec un wagon non muni. La maille du tendeur de ce dernier est, à cet effet, introduite entre les branches de la mâchoire fixe, qui se trouve ainsi remplacer le crochet de traction actuel supprimé.

WAGONS

DE

CHEMINS

DE

FER

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Pour armer l'appareil, on soulève le contrepoids de manière à amener la bague dans une position telle que ses trous soient en regard des alvéoles du boisseau ; en même temps les verrous se trouvent en face des encoches et s'y engagent, maintenant l'appareil dans cette situation.

E. — APPAREIL LEDUC ET LAMBERT (fig. 6 et 7).

Une tige cylindrique horizontale (1), terminée à son extrémité active par une tête en champignon, et portée par l'un des wagons, est guidée par un entonnoir conique vers l'axe d'un boisseau cylindrique (2) porté par l'autre wagon. La surface intérieure de ce boisseau est creusée, vers le milieu de sa longueur, d'une rainure circulaire dans laquelle tourne librement une bague (3) solidaire d'un contrepoids extérieur. La bague est percée, suivant deux diamètres rectangulaires, de trous, légèrement rétrécis sur la face interne, à travers lesquels peuvent faire partiellement saillie des billes d'acier, qui trouvent d'autre part leur logement dans les alvéoles (4) creusées, à 90° les unes des autres, au fond de la cavité annulaire du boisseau. La bague porte en outre des encoches dans chacune desquelles peut s'engager l'extrémité d'un verrou dont un talon fait saillie à l'intérieur du boisseau, celui de l'un (5) en avant de la bague, celui de l'autre (6) en arrière. Les faces utiles de l'une et de l'autre encoches de la bague sont d'ailleurs légèrement décalées l'une par rapport à l'autre.

FIL .

G. — Appareil Leduc et Lambert (coupe XY).

FIG.

7. — Coupe longitudinale,

Quand les deux wagons se rapprochent, la tète à champignon commence par soulever le verrou antérieur (5), ce qui détermine un premier mouvement, très léger, de la bague, sous l'action du contrepoids, mouvement qui n'a d'autre effet que d'empêcher le verrou antérieur de