Annales des Mines (1914, série 11, volume 5) [Image 43]

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ATTELAGE

DES

AUTOMATIQUE

retomber dans son encoche ; Ja tête passe ensuite sans difficulté à travers la couronne de billes, celles-ci étant libres de s'effacer dans les alvéoles du boisseau ; elle rencontre enfin et soulève le verrou postérieur (6). La bague étant alors libre d'obéir au contrepoids tourne de 45°, ce qui a pour effet de placer les billes en regard des parties pleines du fond du boisseau ; elles sont ainsi maintenues en saillie derrière la tète du champignon et établissent la liaison ferme entre les deux véhicules. Pour décrocher, il suffit de relever le contrepoids et de ramener ainsi les billes en face de leurs alvéoles et les encoches en face des verrous. Si l'on fixe le contrepoids dans cette situation, au moyen des chaînettes qui permettent de le manœuvrer de l'un ou l'autre côté du wagon, les wagons se trouvent préparés pour l'exécution de manœuvres sans accrochage. Si on laisse au contraire le contrepoids en action, l'appareil restera armé pour un nouvel accrochage après la séparation des wagons : dans ce mouvement de séparation, la tête à champignon aura d'abord soulevé le verrou postérieur, mais cela n'aura pas déterminé la rotation de la bague à billes, retenue à ce moment par le verrou antérieur, j et le verrou postérieur aura pu ensuite retomber dans son encoche et maintenir l'appareil armé. Chaque wagon porte de part et d'autre du crochet de traction ordinaire un organe mâle (tige à tête de champignon) et un organe femelle (boisseau à billes) ; le tout monté sur une traverse passant dans l'œil de la tige de traction, se rabat pour l'utilisation de l'attelage à main. F. — APPAREIL SCHARFENBERG (fig.

8).

L'organe essentiel est un disque tournant (1 ) qui porte aux extrémités d'un même diamètre et à égale distance

WAGONS

DE

CHEMINS

DE

FER

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de l'axe, d'une part une encoche formant crochet (2) et d'autre part l'articulation d'une longue maille (3). Le tout est enfermé dans une boite dont la face antérieure se termine d'un côté par une pyramide saillante, de l'autre par un entonnoir pyramidal, de telle sorte que les têtes des appareils de deux wagons à accoupler s'appliquent exactement l'une sur l'autre.

FIG. 8.

— Appareil Scharfenberg (coupe horizontale).

La longue maille sort de la boite par un orifice ménagé au sommet de la pyramide saillante, tandis que le fond, de l'entonnoir est lui-même percé d'un orifice analogue au droit duquel peut être amenée l'encoche pratiquée sur la circonférence du disque tournant. Ce dernier est ramené par un ressort (4) dans la position qui fait saillir la maille à l'extérieur et rentrer au contraire l'encoche circonférentielle; dans cette position l'orifice du fond de l'entonnoir se trouve bouché par une partie pleine du bord du disque tournant. Si deux wagons ainsi équipés se rapprochent, l'extrémité de la maille de chacun d'eux vient buter au fond de l'entonnoir de l'autre contre le bord du disque tournant ; la maille se trouve ainsi repoussée vers l'intérieur, ce qui détermine, malgré le ressort antagoniste, la rotation du disque tournant et en amène l'encoche en regard du fond de l'entonnoir.