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ATTELAGE
AUTOMATIQUE
Le même effet se produisant symétriquement et simultanément sur l'appareil de l'autre wagon, les tètes des deux mailles s'engagent en même temps dans les encoches des disques ; rien ne s'oppose plus alors à ce que, les disques tournant en sens inverse, chaque maille pénètre dans la boîte de l'appareil opposé, tout en restant engagée dans l'encoche du disque correspondant, et c'est ce qui se produit sous l'effort des ressorts de rappel des disquescrochets. L'attelage est alors fait et, chaque disque étant tiré symétriquement et également par les deux mailles, il n'y a pas tendance appréciable au décrochage ; les ressorts de rappel suffisent ainsi à maintenir la liaison entre les deux véhicules. Le décrochage s'opère en faisant tourner les disques de manière à amener les encoches au droit du fond des entonnoirs, au moyen d'un levier (5) commandé à distance, et en les maintenant dans cette situation, malgré le ressort antagoniste, jusqu'à ce que les wagons soient éloignés l'un de l'autre ; si on fixe le levier de commande dans cette, position, les wagons pourront se rapprocher de nouveau sans s'atteler ; sinon l'appareil sera armé pour un -nouvel accrochage automatique. Un petit disque rouge, solidaire du levier de commande, renseigne à distance sur la situation à cet égard. Il est à remarquer que la solidarité existant entre les deux mailles et les deux disques dont l'ensemble forme un parallélogramme articulé, fait que, pour le décrochage, il suffit d'agir sur l'appareil de l'un des wagons, la rotation de son disque-crochet entraînant celle du disque de l'autre wagon. Par contre la rupture d'une seule des mailles provoque le décrochage de l'autre et par suite la séparation complète des wagons. Il est prévu accessoirement un dispositif d'attelage de sûreté composé d'une maille horizontale qui se rabat sur
bÉs
WAGONS
DE
CHEMINS
DE
FER
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un crochet porté par le dessus de la boîte de l'appareil ; mais ce mouvement n'est pas automatique. Le système conserve, pour la période transitoire, le crochet d'attelage ordinaire, mais le rend mobile pour permettre à l'appareil automatique d'en prendre la place. A cet effet, le crochet est monté sur le côté de la boîte de l'appareil automatique, et tout l'ensemble, tournant autour d'un axe vertical, peut prendre deux positions dans chacune desquelles, soit le crochet ordinaire, soit l'appareil automatique est en situation de fonctionnement ; un axe-goupille le fixe dans l'une ou l'autre position. G. - APPAREIL BOUCHER FRÈRES (fig. 9).
Cet appareil dérive de la même idée fondamentale que le Boirault (*), en ce sens que l'accrochage se fait entre des têtes d'accouplement munies de verrous transversaux. L'appareil se monte, sur chaque wagon, au centre de la traverse extrême, en prenant point d'appui sur l'oeil de la tige de traction et sur le crochet de l'attelage à main; il s'efface verticalement, par retrait de ce second point d'appui, pour l'utilisation du tendeur actuel. Les têtes d'accouplement des deux wagons à atteler viennent au contact l'une de l'autre par une petite surface centrale (1) ayant la forme d'un carré à diagonales verticale et horizontale. La masse métallique que limite cette surface est percée, en arrière, d'un trou cylindrique parallèle à deux des côtés du carré et destiné à recevoir le verrou appartenant à l'autre wagon; elle se prolonge, en avant, par deux flasques (2) ayant pour bases les deux côtés du carré dont il vient d'être question ; ces flasques, percées de trous ronds (3) servant de gâche au (*) Le motif pour lequel cet appareil n'a pas été présenté au concours est indiqué page 59.