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ATTELAGE AUTOMATIQUE
verrou, embrassent exactement, lors du rapprochement des wagons, les deux faces non prolongées du dé central de la tête d'accouplement du second wagon. En raison de la symétrie des appareils, les trous des flasques de chaque wagon se placent ainsi en regard des orifices du trou cylindrique percé dans la masse de la tête d'accouplement de l'autre.
FIG.
9. — Appareil Bouclier frères (vue de face).
Les deux têtes d'accouplement sont guidées l'une vers l'autre par des oreilles inclinées (4) qui prolongent les flasques-gâches et se développent dans deux quadrants opposés par le sommet. Celle du bas se termine d'un côté par un prolongement vertical (5) parallèle à l'axe de la voie et très voisin de cet axe.
DES
WAGONS
DE
CHEMINS
DE FER
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Le mouvement du verrou (6) est commandé par un fort ressort spiral (7) par l'intermédiaire d'un levier coudé (8) dont la rotation autour d'un axe longitudinal peut être arrêtée par une butée (9) dépendant d'un petit levier transversal mobile autour d'un axe vertical ; l'extrémité (10) de ce petit levier vient faire saillie en bec-de-cane sur le prolongement vertical de l'oreille de guidage inférieure, de telle sorte que, lors du rapprochement des wagons, les becs de l'un et de l'autre se heurtent et s'effacent réciproquement, dégageant les verrous principaux, qui se mettent alors automatiquement en place sous l'action de leurs ressorts. Pour le désaccouplement, on agit, à distance et en comprimant ces ressorts, sur l'extrémité d'une des branches du levier coudé commandant chaque verrou; quand ce dernier est retiré, le levier à bec-de-cane, sous l'action d'un ressort de rappel spécial, se remet en position d'armement. Lors de la séparation des wagons, le hec-de-cane s'efface en sens inverse et revient ensuite en place sous l'action du même ressort. Ce mouvement d'effacement vers l'avant peut lui être communiqué, avec une amplitude un peu plus grande, par une commande à -main de l'extérieur (dont la réalisation pratique n'est pas encore étudiée) ; la butée formant talon du levier à bec-de-cane vient alors s'enclencher dans un cran de la butée correspondante du levier coudé du verrou, de manière à maintenir les choses en l'état, jusqu'à ce qu'une traction à la main sur la commande du décrochage dégage les deux butées l'une de l'autre et permette au levier à bec-de-cane de revenir à la position d'armement.