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ATTELAGE
AUTOMATIQUE
pareil Pavia et Cazalis. A titre d'exemples d'appareils de ce genre, on peut citer le numéro 356, tout à fait comparable, à ce point de vue, au Pavia-Cazalis, les numéros 1 et 13i-, dans lesquels les deux attelages supérieur et inférieur offrent la particularité d'être semblables, enfin les 83 et 216, dans lesquels un seul des deux groupes d'organes mâle et femelle vient effectivement en prise. Mise en place de l'appareil automatique. — L'appareil est la plupart du temps monté sur un axe horizontal qui traverse l'œil de traction du crochet actuel, et autour duquel il peut s'effacer en se rabattant vers le bas. La mise en place consiste alors à le relever en le faisant tourner de 90° et à le fixer dans cette position, le plus souvent au moyen d'une clavette s'appuyant sur la gorge du crochet de traction. D'autres inventeurs ont préféré des dispositifs plus ou moins différents. C'est ainsi, par exemple, que le numéro 249 emploie un ergot supérieur s'accrochant à un bout de chaîne horizontal formant hauban, et ne l'applique d'ailleurs qu'à l'un des organes, l'autre, relativement peu saillant, étant fixé à demeure sur la traverse ; le numéro 157 supporte l'appareil au moyen d'un parallélogramme articulé à déformation limitée dont une articulation est démontable; le numéro 113 emploie comme support inférieur une branche d'un levier coudé dont l'autre branche porte un contrepoids; le numéro 67, des consoles tournant autour d'axes verticaux et s'effaçant sous la traverse de tête; quelques appareils, enfin, comme le numéro 306, se mettent en place et s'effacent contre la paroi du wagon par rotation autour de l'axe vertical sur lequel ils sont montés. Guidage. — Le guidage, l'une vers l'autre, des pièces à mettre en prise pour réaliser l'accrochage est presque
DES
WAGONS DE CHEMINS
DE
FER
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toujours obtenu par l'emploi de plans inclinés qui amènent progressivement l'une des pièces de la position qu'elle occupe lors du premier contact à celle qu'elle doit occuper pour l'accrochage. Les dispositions de détail varient trop avec celles des organes d'accrochage auxquelles elles sont adaptées pour qu'on puisse entreprendre de les décrire ou de les énumérer ici. Il suffira de signaler que ces plans inclinés tantôt constituent des pièces spéciales, qui sont alors soit des entonnoirs coniques ou pyramidaux, quand elles doivent assurer le guidage dans les deux sens vertical et horizontal, soit de simples, oreilles quand elles ne sont destinées qu'à l'une de ces deux fonctions, — tantôt font partie des organes d'accrochage eux-mêmes. Ce dernier cas se présente notamment lorsque l'un de ces organes est un crochet, d'ailleurs vertical ou horizontal ; la face antérieure du crochet, convenablement prolongée du côté opposé au bec, forme alors le plan incliné du guidage ; il arrive, comme dans le numéro 363, qu'un tel plan, faisant partie d'un crochet mobile, constitue l'une des parois d'un entonnoir dont les autres sont des pièces fixes spéciales ; de même, dans le numéro 157, le guidage vertical est assuré, en dessous par un plan incliné fixe, en dessus par l'avant d'un crochet oscillant. Les pièces de guidage agissent généralement sur la pièce principale d'accrochage elle-même; dans le numéro 213, c'est sur un prolongement de cette pièce spécialement disposé dans ce but. Dans le numéro 179, ce sont les pièces de guidage des deux wagons qui entrent respectivement en prise les unes avec les autres ; elles se composent, sur chaque wagon, de deux bras inclinés à 45° l'un dans un plan horizontal, l'autre dans un plan vertical, le premier de l'un des wagons entrant en prise avec le second de l'autre. Un certain nombre d'inventeurs ont cherché à rendre