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ATTELAGE
AUTOMATIQUE
inutile le guidage dans un sens en augmentant, comme dans la tête américaine MCB, les dimensions dans ce sens des pièces qui doivent venir en prise; on peut citer, parmi eux, le numéro 216 pour le sens horizontal et le numéro 306 pour le sens vertical. Enfin, il est certainement intéressant de mentionner ici une ingénieuse disposition que l'on trouve dans le dossier numéro 16 et par laquelle l'inventeur a cherché à rendre la hauteur de l'appareil d'attelage au-dessus du rail à peu près indépendante des variations de charge du véhicule : il s'agit d'un système de deux leviers oscillant autour d'axes horizontaux solidaires du châssis : une extrémité de l'un s'appuie sur l'essieu ; l'extrémité opposée de l'autre supporte l'appareil d'attelage; les extrémités intermédiaires des deux leviers sont reliées l'une àl'autre ; un choix convenable des longueurs des divers bras de leviers réalise théoriquement la constance absolue de la hauteur des pièces d'attelage ; un dispositif accessoire écarte d'ailleurs le système de sa position normale, une fois l'attelage effectué, pour éviter le frottement sur l'essieu pendant la marche. Organes d'accrochage. — C'est parmi eux qu'on peut constater la plus grande diversité. Beaucoup sont des variantes de la maille et du crochet de l'attelage actuel ; mais parmi eux il convient de citer quelques particularités, notamment les crochets dont le bec est effaçable pour le décrochage, ce qui permet d'en fermer l'ouverture par un cliquet de porte-mousqueton s'opposant aux décrochages intempestifs en marche ; dans, le numéro 134, le bec du crochet est maintenu en place par l'irréversibilité du système à vis qui en commande l'effacement, tandis que, dans le numéro 249, le même résultat est obtenu par un dépassement de point mort dans une transmission par biellettes.
DES WAGONS
DE CHEMINS DE FER
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Un autre genre de crochet tournant est celui qui s'efface par son propre poids et est relevé par la poussée même de la maille sur une queue dont il est muni, comme dans l'appareil Pavia et Cazalis : on trouve un dispositif de ce genre dans le numéro 216, qui prévoit un cliquet amovible pour le maintien du crochet tournant en position active. Dans quelques systèmes, le crochet forme l'extrémité d'unè barre d'une certaine longueur oscillant autour d'un axe horizontal ; il est alors renversé, le bec tourné vers le sol, et sollicité par son poids à Se mettre en prise. Dans le numéro 83, il s'enclenche dans une maille horizontale faisant partie de la même pièce que le crochet du wagon opposé. Dans le numéro 157, c'est avec une pièce basculante en forme de renvoi de sonnette, qui tourne d'un peu plus de 180° sous la poussée du crochet, de telle sorte que sa branche horizontale s'engage dans la gorge du crochet et est empêchée par un effet de dépassement de point mort, de revenir en arrière. Dans d'autres systèmes, une pièce analogue tourne autour d'un axe vertical et vient en prise sous l'action soit de ressorts (n° 363), soit de contrepoids transversaux (n° 345), soit enfin de son propre poids agissant ainsi grâce à une rampe hélicoïdale montée sur son axe de rotation (n° 306). Dans le numéro 92, deux pièces analogues opposées s'accrochent à une maille qui pénètre entre elles ; un ressort comprimé entre leurs prolongements pendant cette pénétration ramène ensuite ces deux pièces, dont l'ensemble a la disposition d'une paire de ciseaux. Dans le numéro 91, l'organe en forme de crochet est fixe et c'est une barre transversale oscillant autour d'un axe longitudinal qui vient s'engager derrière .son bec. Parmi les appareils à crochet fixe semblable au cro-